Deux copains de club effectuent la diagonale Strasbourg-Hendaye 1170 km, ils passent pas loin, je décide d'aller à leur rencontre en posant la bagnole à St Pourçain sur Sioule, je sors le vélo vite fait, une heure de pédalage je les aperçois.
Demi tour, arrivés à St Pourçain, ils s'arrêtent en boulangerie pour le tampon et un peu de bouffe, nous mangeons un bout sur un parking à la sortie.
Un diagonaliste de St Pourçain ( Michel) passe par là, nous buvons de l'eau, pas question pour lui de traverser son pays sans boire du St Pourçain, il revient avec 3 bouteilles  Merci Michel, on arrosera ca en pensant à toi.

La rencontre.

Du coté de La Boule, ca grimpe hein Patrice! 

En visite de la famille dans le coin, l'épouse de Patrice offre le café, un peu avant Serge arrive pour un accompagnement qui fait du bien à nos 2 champions, un regret, que le club n'est pas organisé une sortie pour venir les encourager, dommage.

Serge, Patrice, François et bibi.

Bon ben, faut y aller. 

Quelques km ensemble puis c'est la séparation, bonne route.

Le lendemain Sergio m'accompagne pour aller récupérer la voiture.

Ciel couvert mais pas d'eau.

Sergio toujours content.

Un petit tour dans Charroux, que des touristes ... âgés  

De retour à St Bo vers 12h30, une petite bière en attendant ma fille qui sort du boulot, petite bouffe ensemble.

Des nouvelles de nos champions, bien arrivés dans les temps à Hendaye à peine entamés, je me demande même pourquoi ils ne sont pas rentrés à vélo. 

Je suis admiratif de l'exploit, j'ai pourtant plusieurs PBP mais là rien à voir, assistance d'aucune sorte si ce n'est notre présence sur quelques km, ils se débrouillent vraiment seuls, trouver la bouffe, le couchage, si avarie dur dur. Une chance coté météo, pas de pluie, peu de vent et température idéale, bravo.

Vive la retraite

Sergio encore en repos ce vendredi, on prévoit d'aller boire le café à Manglieu puis je change d'avis, je propose le Cézallier au départ de Champeix, pas de problème, je peux changer plusieurs fois la balade Sergio pas contrariant est toujours d'accord. 
Il marche souvent avec ma fille qui a à peu près le même caractère que son père, y a bien que lui pour nous supporter  mais vu qu'il aime marche et vélo, il a pas le choix.

Soleil et pas de vent, normal nous sommes en Auvergne

On vient d'en finir avec la bosse de St Anastaise, seulement 40" de plus pour moi qu'en 2010, ca va!
Sergio revient à ma rencontre, y a longtemps qu'il est en haut.

Je pense à un copain Breton tout le temps sous la bruine  Entendu dernièrement à la radio, en Bretagne il pleut peu mais un jour sur deux 

Un petit détour pour admirer le lac d'en bas à la Godivelle, le lac d'en haut est occupé par les pompiers surement en manœuvre.

Ils installent le sans fil 

A chaque passage j'y ai droit, Sergio me dit, je suis monté là haut avec Karine 

On descend sur Ardes un peu vite, croisement avec 4 poids lourds, petite frayeur.

 Pause café à Ardes, 2 dames bavardes en terrasse, surement des habituées, l'une gratte des jeux, bien sur elle perd, elle fonce au bar en racheter d'autres, belle passion, on préfère le vélo.

Je demande à Sergio d'appeler Karine qui ne doit pas être loin, ( il est beaucoup plus adroit que moi pour tel sur le vélo) elle raccourcit un poil sa marche, rencontre à l'entrée de Champeix.

On boit un coup, des gens attablés devant leur assiette, ca donne faim, on consulte la carte, jambon frites 6€, on commande, servis 5 mn après, impec et pas ruineux, comme dirait ma relation Monmarcel c'est pas du gastro, certes mais j'ai horreur de manger bobo  et rester attabler des heures à bouffer. Je mange pour vivre et non le contraire 

Vive la retraite 

Enfin quelques jours hors de la maison, un peu d'air d'ailleurs fera pas de mal, depuis 2 ans pas confiné mais presque! Nous aimons bien cette région de Lozère idéale pour la rando à pied ou à vélo et surtout pas loin, je ne suis pas du genre à passer 8h en bagnole pour se trouver dans la foule. La campagne nous suffit.

Jour 1 dimanche, je démarre aux environs de 7h, les routes sont désertes.

Je croise ma première voiture après 2 h10 de vélo. 

Je ne me lasse pas de passer à Garabit

Des copines.

Une vue du magnifique village de Chaliers.

Lundi, J 2. Je commence par une connerie, j'emprunte une petite route, un panneau indique 17 % bof ca va pas durer, ben si 

Je suis sur le chemin de St Jacques, les randonneurs ne manquent pas.

D'ailleurs, c'est indiqué!

J'avais oublié le passage du Dauphiné à Saugues, route barrée.

Le camping de Saugues, nombreux souvenirs.

Ce petit nuage au loin annonce un orage, il éclatera à 13h.

Qu'est ce qu'on est bien ici, pas d'excités du volant 

Le seul problème, ca grimpe tout le temps.

Un village dont j'ai oublié le nom avec son beau clocher.

Jeudi, j 3, après 2 jours de repos cause météo pas terrible, je reprends mes balades.

Les gorges du Bès, un lieu magique et bien sur personne, encore pas croisé un cycliste.

Peu de cyclistes doivent connaitre ce lieu.

Je reste prudent en descente, en cas de chute j'ai le temps de sécher sur place avant que passe quelqu'un.

Cirque de Mallet, je dois revenir dans le coin la semaine prochaine avec mon club.

Maladet, pas posé les pieds ici depuis environ 60 ans, j'ai pourtant reconnu la maison de famille d'un oncle.

Retour sur le Malzieu à nouveau par Garabit.

Passage à Loubaresse, un petit bonjour à mes ancêtres, la tombe la plus mal entretenue du cimetière, pourtant le fils et petit fils habite le village.  

Vendredi j 4, dernier jour de balade et j'ai mon compte.

Je suis monté par la baraque de Bugeac, ben ca grimpe!

Et toujours personne, confiné ou pas ici c'est pareil 

Même pas un gendarme en vue.

Je monte à Auvers, les pros sont passés par là et ca se voit, de nombreuses topettes en plastic jonchent le fossé, des porcs! 

Je ne compte plus les fois ou je suis passé ici, j'adore cette sculpture de la bête. 

Un petit détour pour passer au Mont Mouchet.

Orage annoncé, ouf j'arrive avant. Content de mon séjour.

Vive la retraite

Rendez vous ce matin avec Hervé qui fait un périple Ardèche, Pyrénées, Auvergne, Alpes, un sacré guerrier qui ne roule que couché et bien chargé.
Départ de St Bo en bagnole, 5h, de la bruine a partir de Massiac, le sommet du Lioran blanchit, aie aie ca promet 
St Simon, 7h10, arrive Thierry d'Aurillac, une connaissance Strava qui va nous accompagner jusqu'au sommet, un habitué du Pas de Peyrol, dommage notre conversation fut courte.
Voila Hervé, c'est parti, une bruine nous accompagne, il fait 5°

Je retrouve mes gaillards à Mandailles, j'ai eu un problème de cales, failli perdre les vis.

De beaux panneaux pour cyclistes.

A 4 km du sommet, la pluie se transforme en neige  Ca tient sur la route, ca patine, j'en mène pas large et me demande si je ne vais pas faire demi tour. Le chasse neige arrive en face, a ma vue il rentre ses lames, il doit se demander ce que fichent ces andouilles sur la route à vélo.

Le sommet, un agent d'entretien arrive, il nous ouvre les toilettes pour faire le plein du bidon, Hervé ne dit rien donc on continue, la descente est périlleuse, virages à 2 km/h et ca glisse, j'ai les doigts congelés et je pense à une crevaison, la réparation serait impossible.
Difficile d'enclencher les pédales, la neige est entrée dans les cales.

Je n'oublierai pas de sitôt la descente.

Col de Serre, arrêt pour se réchauffer, bien sur tout est fermé.

Enfin la vallée, nous passons en quelques mn de l'hiver au printemps.

Un peu avant Lugarde, nous croisons 3 randonneurs bien courageux qui veulent tenter le pas de Peyrol, on leur dit bon courage.

Lugarde, Hervé a une petite faim, pas gras le gars pourtant il mange souvent, un choux rouge cru avec un morceau de Cantal.

Le peu de gens rencontré nous regardent bizarre, 2 vélos couchés, pas commun. Quelques averses nous accompagnent jusqu'à Besse. L'avantage du couché, j'ai les pieds quasi secs.

Bientôt la plaine, ca réchauffe.

Une autre petite pause à Champeix, séance de déshabillage, c'est presque l'été, quand on pense que quelques heures avant nous étions sous la neige. 

Beau ciel.

Enfin St Bo, un peu fatigué, mais sans douleur sur le couché, malgré la difficulté en bosses la moyenne est la même qu'en vélo droit.
Cette rando restera un sacré souvenir, si j'avais su les conditions je n'y serais pas allé, heureusement que nous étions 2.
Thierry d'Aurillac a bien rejoint le sommet, une automobiliste nous a dit de ne pas l'attendre, il est vrai que stationné là haut par - 3°  avec un vent glacial.
Jeudi avec Sergio je fais le chemin inverse, faut bien aller récupérer la bagnole.

Vive la retraite 

Journée estivale annoncée, j'en profite pour aller dans mon Cantal, à 7h 05 je suis à St Flour, ca caille 3°, à Garabit -1°  . Pas de Sergio, il avait des obligations 
Un grand calme sur les routes cantaliennes, j'ai du rencontrer une vingtaine de bagnoles en tout, pas contre ils coupent les virages, tellement peu de monde qu'ils se croient seuls, une nana m'a fait mangé le talus, j'ai gueulé, elle m'a fait un doigt, si je te retrouve toi tu vas voir ou je vais te le mettre le doigt 

Seul devant le viaduc.

Quelques trainées de brume embellissent le paysage.

Cirque de Mallet, peu d'eau.

Et toujours personne.

Est ce qu'ils reçoivent toutes les chaines? 

J'adore cette ferme.

Le plomb du Cantal, j'y vais.

C'est désolant ce manque d'eau.

Pont de Tréboul.

Les pécheurs s'éclatent.

Pierrefort, personne, ils n'ont pas du avoir l'info du déconfinement 

Il braille en reluquant les meufs dans le pré en face, il a du choix, elles sont bien une trentaine  

Vallée de Brezons, magnifique.

J'adore pédaler dans cette vallée, un agriculteur s'excuse, il doit lâcher ses vaches, ben faite, vous êtes chez vous.

Belle maison.

J'attaque le col de la Grifoul, pas vraiment difficile.

J'y suis, le vent se lève et la température monte.

Prat de Bouc, je croise 2 cyclistes épicétou.

Tout petit casse croute, 5 mn d'arrêt.

J'arrive sur la planeze, ca souffle et de face bien sur, je double un cyclo âgé ( au moins 70 ans) il fait de gros écarts, je fais gaffe.

Alleuze, 4 ou 5 bagnoles de garées. Ma fille marche dans le Sancy, elle me dit y a du monde, ici je suis tranquille.

Je passe chaque année ici, jamais vu si peu d'eau, ca devient inquiétant.
Vent de dos, une quinzaine de bornes et je serais à la voiture, belle journée, bien content, un parcours magnifique.
Parti par 0°, je rentre avec 28°, le sac à dos bien plein de fringues.

A propos du rayon des 10 km, une mesure complétement débile que j'ai respectée seulement 2 jours quand j'ai réalisé que je pouvais aller en centre ville mais pas dans les puys, quel bande d'abrutis ce gouvernement.
Je pense sincèrement qu'ils nous ont testé, ben bravo ils ont pu constaté qu'une majorité de Français sont des couilles molles  ben pas moi, comme dirait Macron, quoi qu'il m'en coute je sortirais.

Vive la retraite