J'ai l'opportunité de participer à l'Ardéchoise sur 3 jours, une connaissance du CTM un de mes tout premier club a fait une mauvaise chute et m'a soldé son dossard, merci Jean Claude.
Je pars avec Sergio mercredi matin, demi tour à Aulnat, j'ai oublié mon sac à dos, ca commence bien.
 

Apres une terrasse à Lalouvesc, on déboule à St Félicien, visite des exposants.

Une dame nous interpelle pour tester nos connaissances en secourisme, Sergio montre sa science, commentaire de la dame, vous avez tout faux   alors si souci surtout ne pas tomber sur Sergio, la mort assurée 

Mes 3 compagnons, Sergio, William et Julien dont je fais la connaissance. Je vais éviter de partir avec eux, ils roulent comme des avions, je pars un peu avant et on se retrouve pile poil à l'arrivée.
Je lis sur le site de l'Ardéchoise, évitez de porter des valises à roulettes, c'est bon pour les parisiens  et on voit Julien avec une valise à roulettes, le surnom de Julien est vite trouvé, le parisien 

Tous les villages sont en fête, surement beaucoup de travail en amont.

Même le Crasy Horse a fait le déplacement.

Sur 3 jours je pensais n'avoir aucun ravito les 2 premiers, et ben pas déçu, partout dans chaque village à boire et à manger, et pas des gâteaux de chien ni de café en poudre, jamais autant dégusté de la crème de marrons.

Des vues et des routes magnifiques sans circulation.

J'ai quitté le dernier ravitos y a 15 mn et rebelote!

Fin de la première étape à Privas, un demi avant de regagner notre logement.

Souper et déjeuner bof bof, une adresse que je ne recommande pas mais pas facile de loger tout ce monde, bien obligé de prendre ce qui se présente.

Le lendemain, sommet du premier col. C'est la que je bifurque, pas envie de me taper 165 km avec 3800 de dénivelé, 100 km et 2500 me suffiront. Sergio voulait venir avec moi, ses copains l'ont dissuadé de faire sa fainéasse 

Je fais une bonne halte à Burzet, un bistrot face au ravito, un bon café à 1 €, y a pas qu'à Lezoux, du coup je dis au patron remettez ca.
Je vais en baver dans le col, environ 12 km sous la chaleur.

Je n'ai pas compté les cols mais une belle moisson!

J'arrive très en avance à St Eulalie, je file jusqu'au Gerbier avant de chercher notre gîte, une terrasse et un demi me requinque.

Je trouve la loc, ancienne ferme aménagée en gîte, une dame s'avance avec le sourire et me fait visiter, punaise je suis tombé sur un 3 étoiles, rarement vu un gîte aussi joli et propre. 

On nous propose une bière artisanale, le mari de la dame distille sa bière. 

William demande combien on doit, non non, c'est offert.

Excellent repas, depuis midi la proprio est en cuisine, 4 belges à nos cotés, on a bien rigolé, sacrée ambiance.

Délicieux dessert, le fils de la maison sort l'eau de vie, la soirée s'éternise et les Belges aiment bien l'eau de vie. Egalement a nos cotés un savoyard, nous aurions dit une bande de copains qui se retrouvent, j'adore ces moments de convivialité imprévus.
On peut déjeuner même avant 6 h, OK je suis à table à 6h, je partirais 1h 30 avant les solides.

Mon meilleur moment, autour du Gerbier sans personne à la fraiche, j'ai adoré.

J'arrive aux Estables, des dizaines de cyclos sortent de partout

Une descente dans un décor de rêve, je plains les gens qui ne font pas de vélo, jamais ils ne connaitront ces instants de bonheur.

Le célèbre col de l'Ardéchoise.

Inutile d'aller en Bretagne, ici y a tout, même des menhirs.

Je rencontre un copain pas vu depuis de nombreuses années, salut Jacques, il fait l'Ardéchoise sur 4 jours à 77 ans, preuve que le vélo ca conserve.

Dernier col, les derniers km difficiles, trop de monde, la rançon du succès. J'ai fait la première Ardéchoise y a 30 ans, je ne connais pas une rando aussi bien organisée, 7000 bénévoles à notre service pour environ 12 000 participants, je suis râleur mais la, rien a dire, quelle gentillesse partout et une organisation comme jamais vu, chaque hébergement reçoit un coup de fil de l'organisation pour savoir si tous les cyclos sont arrivés, ici on ne se moque pas des gens. Je pense que je reviendrais malgré la foule du dernier jour inévitable.

Merci à tous
407 km et 7700 de dénivelé

Vive la retraite

Apres le Ventoux monté la veille, on file en faire le tour en passant par Nyons, les jambes sont un peu lourdes, le mistral se lève, il va faire mal mais rien comparé à la tempête en Auvergne, on s'en fout, on y est pas , j'ai eu ma chérie au tel, elle rigolait pas, très mauvaise nuit avec une belle trouille 

Coucou le Ventoux, on va le voir presque toute la journée.

Nyons, nous devions rendre visite à Nathalie mais loupé  

Joli troupeau.

On en prend plein les yeux.

Je ne connaissais pas ce col ou j'ai oublié.

Les routes sont tranquilles.

Un bon groupe de VAE.

Le vent souffle fort, j'ai mis Sergio devant 

3" plus tard le mistral jette mon Canyon à terre 

Superbe village.

Encore un col. Nous arrivons à Sault, zut la pizzeria est bouclée, on file à la boulangerie, on retrouve les mêmes cyclos rencontrés hier sur les pentes du Ventoux.

Au lieu de rentrer par les gorges de la Nesque fait hier, on file tout droit, punaise ca monte, je reconnais cette route, c'était au cours de l'étape du tour le 11 juillet 2000, 155 km et 3700 de dénivelé, j'ai eu le plaisir de cirer Greg Lemond, il a abandonné à Bedoin, pas la force de monter le Ventoux, sur la ligne de départ y avait toute l'équipe Z, de bons souvenirs. J'avais noté le prix de l'inscription 185F, en € dans les 28€, l'inflation est passé par là, maintenant c'est 165€, usine à fric 

Le pont de Vaison la Romaine tristement célèbre depuis la crue de 1992.

Et comme chaque soir, notre Grimbergen, Sergio a préféré un jus de banane  bizarre, on dirait un Ricard 

Demain c'est le départ, nous prévoyons un arrêt au Pont de la Beaume via le Gerbier de Jonc.
Content de notre court séjour, notre VVF que je recommande, au top.

Vive la retraite

Grosse envie de changer d'air, il était prévu la Vendée, complet partout, nous réservons dans un super VVF en Aveyron, sur un immense parc mais avec un dénivelé important, les vieux couinaient pour se rendre au resto, ca monte  

Très belle piscine et une autre à l'intérieur, dommage je n'aime pas l'eau.

Pas vu grand monde se baigner.

C'est parti pour une balade matinale, je traverse Najac.

Najac, un beau village.

Pas vraiment une région pour les vieux, ca monte pas haut mais sans arrêt et surtout pas de vue.

Un beau vélo.

Souvent en forêt.

Au loin, Najac tout en longueur.

Le resto, que des jeunes  ils se jettent sur les desserts, on dirait qu'ils ont pas bouffé de 15 jours, quand je me lève ben y avait plus rien 

Un jour sur deux, je reste avec Bribri, vu que je me lève tôt je file marcher à jeun, la cantoche ouvre à 7h30.

Il existe 2 sentiers pour se rendre à Najac et pas du plat, d'ailleurs je ne rencontrerais personne, les vieux dorment 

La rue principale de Najac. 

Nous avons du faire 3 terrasses, le barman, vous avez le pass? nous oui oui, épicétou, pas eu à le montrer, c'est clair qu'ils nous emmerdent avec ca, même pour une rando organisée à vélo faut le pass, n'importe quoi, ils se passeront de ma présence. 

Laguépie, beau village du Tarn et Garonne, je n'en dirais pas autant de Cordes sur Ciel, rien d'extraordinaire mis à part le stationnement à 4€ que vous restiez la journée ou 10mn, des escrocs  

Mes voisins bien sympas.

De plus un kiné, ca tombe bien ma Bribri à mal au dos.

Najac.

J'ai rencontré un commerçant de Najac intelligent, bravo Monsieur.

Najac vu du château. 

J'ai rencontré ( enfin ) un cycliste couché, Henri des Pyrénées accompagné de Marie son épouse que je connaissais que sur le net, vraiment une belle rencontre autour d'une bonne table
Merci Henri et Marie, un bon moment ensemble.

Chaque matin c'était l'attraction, le château au dessus du brouillard.

Albi

Pas trop ma tasse de thé d'entrer ici, mais je suis ma Bribri, le temps de faire la photo je suis pris à parti par un vieil énergumène qui me demande d'ôter ma casquette, il enchaine par 'vous êtes chrétien?' alors là je sens que ca va mal se passer, je lui dis le pape a bien un chapeau de cuistot sur la tête , je ne vais pas détailler notre conversation, je suis sorti avec ma casquette sur la tête.

La preuve de forte pluie pendant la nuit.

Par le plus grand des hasards je tombe sur mon ancien club au VVF, comme moi ils n'ont guère apprécié le dénivelé de la région, 80 km et au moins 1600 de dénivelé à chaque sortie 

Une belle semaine de vacances en ces temps de covid, masque obligatoire dans la salle, en cas d'oubli personne ne fait de réflexion, personnel au top et super sympa.

J'ai fait 3 sorties vélo ( seulement).

Vive la retraite

Après avoir loupé le 300 de Clermont Fd suite à un souci avec mon Pelso ( parti se refaire une santé en Hongrie, il devrait revenir en fin de semaine) je me dirige sur St Doulchard, banlieue de Bourges, à 15 mn de l'arrivée, gros orage, des trombes d'eau, ca promet, je me gare devant la porte du local, la pluie cesse, l'orage s'est cassé, ouf, pas de pluie de la journée, seulement 3 gouttes les 3 derniers km du brevet.
C'est pas la foule, 17 participants dont Agnès et Jean Paul de Mozac. Arnaud le responsable distribue les cartons, il attend les retardataires puis foncera à notre rencontre.

Premier contrôle à Issoudun, je reconnais bien le lieu ou nous avons dormi avec Alain et Jean Jacques sur le 600 de Bellerive, devant la vitrine de Marie Blachère  , y a pas que les SDF qui dorment dans la rue  .

Nous sommes une dizaine a progresser dans cette morne plaine   pour moi une première faire un brevet en peloton, avantage on est souvent à l'abri et on papote, inconvénient, je ne peux pas choisir mes arrêts pour les photos.

 Un groupe bien sympathique, pas de râleurs. 

je profite des arrêts soulagement de vessie pour faire une photo 

Un petit détour pour passer devant le zoo de Beauval, des centaines de bagnoles et de gens, trop de monde pour moi, mais j'ai promis à ma Bribri de l'emmener là bas en période creuse, surtout pas un week end de Pâques.

Quelques photos souvenirs

Je fais le kéké avec mon maillot Auvergne.

Contrôle à St Aignan, la boulangère nous propose ses pains aux raisins d'hier à 0.50€, on a vidé la panière.

Route barrée, le tour du Loir et Cher passe dans le coin, sont chiants ces cyclistes , heureusement Arnaud le local connait, nous bifurquons sans rallonger le parcours, ouf seul j'étais dans le caca, pas pris la carte.

Blois, on roule le long de la Loire sur les pistes. J'admire les mollets d'Arnaud, on dirait mes cuisses   Normal j'ai cru comprendre qu'il est ancien pistard.

Arrêt pour contrôle dans un bar, mauvais choix le patron est débordé, seul pour tout faire, après 20 mn d'attente on décide de lever le camp sans avoir consommé, on s'en fout, on a tamponné nos cartons  .

Bizarrement l'allure augmente après 200 bornes, ca me va.

Dernier contrôle à Salbris. Le vent n'est pas notre allié 

Une terrasse en plein carrefour, le bruit ne gêne nullement ce cyclo qui en profite pour piquer un roupillon .

Certains commencent à avoir du mal à suivre. Nous finirons à 3. Le ciel est très noir autour de nous, ouf 3 gouttes sur les 3 derniers km, encore traîné le kway pour rien.

Content d'en finir, Arnaud tamponne les cartons et nous offre une collation.
3€ l'inscription, Arnaud tu devrais augmenter tes tarifs, sinon tu vas faire faillite 
Content de mon brevet, bon groupe, bonne allure, mais je finis avec un bon malocu, vivement mon Pelso.
Merci Arnaud d'organiser ces balades, faut être désintéressé, motivé et passionné, merci également d'avoir fait la locomotive la majorité du parcours.
4 triangles, 2 pains aux raisins et un peu de plus de 4 l de boissons pour faire le tour.
Une bonne journée, levé à 2h, rentré à 20h30, pas facile la retraite.

Vive la retraite
 

Sergio la mobylette encore en vacances, et si on allait en Ardèche en stage   C'est comme ca qui disent les vieux qui vont pédaler sur la côte, ca fait coureur.

Nous louons un gîte tout confort à Auriolles et c'est parti. Nous allons nous régaler, 30° tous les jours et du soleil.

Ruoms

On démarre de bonne heure, encore un peu de brume.

Pédaler en ces lieux est reposant.

Un bistrot qui tombe à pic.

On flâne, nous avons tout notre temps. 

Je pose devant Loubaresse ( pas le même d'ou je suis originaire)

Les panneaux de cols foisonnent dans le coin depuis le passage de l'Ardéchoise.

Déjà passé dans le coin.

Les lignes droites sont rares par ici.

Descente sur Villefort.

C'est beau la France alors que tant de vacanciers partent à l'etranger et ne connaissent pas ces lieux.

Une tres belle vallée et aucun véhicule.

Cordes, quel beau village.

Le lendemain, départ par les gorges de l'Ardèche.

Le Puy de Dôme du coin, belle grimpette.

Sergio découvre, il n'était jamais passé là.

Archi connu!

Une belle bosse à 10% de moyenne.

Rencontre avec un jeune couple et bébé dans la remorque, des vrais! dommage je n'ai pas fait de photo.

Surement pas si calme en juillet août. 

Un ralentisseur, c'est marrant d'observer les conducteurs, personne ne râlent, ils attendent bien sagement et 100 m plus loin ils vont hurler après les cyclistes. J'enrage, un copain avec qui j'ai fait le 300 ce dimanche s'est fait percuter par une voiture en rentrant chez lui à vélo, je sais seulement qu'il est à l’hôpital, il a du rencontrer un abruti pressé. 

Il doit y avoir un fabriquant de panneau dans le coin.

Nous allons finir notre journée à Labeaume.

On vient de rendre les clés, arrêt à Jaujac, enfilage du cuissard et le col de la croix de Bauzon au progamme.

Je l'ai monté un paquet de fois, je ne me lasse pas il est tellement chouette ce col.

Et pas difficile, une moyenne de 5%. Un col pour vieux 

On veut afficher 1000 de dénivelé, on monte jusqu'à la station, ca ne suffit pas descente et remonter. Enfin les 1000 sont là.

Magnifiques ces lacets.

On clôture notre séjour avec un casse croûte à Jaujac.

373 km et 5765 m de dénivelé.

Vive la retraite