Rendez vous avec Hervé, un cyclo rencontré sur Strava, il me propose de l'accompagner sur son passage dans le Cantal, parti des Alpes, il fait une balade d'environ 2000 km et dénivelé de ouf,  je pose ma bagnole à Marcenat, 8h présentation et go, pas épais le cyclo 55 kg et un vélo de 20 kg avec les bagages, il monte comme un avion, j'ai du mal à suivre, heureusement comme moi, arrêts fréquents   ca me permet de récupérer. 

Hervé tout sourire, pourtant il souffre d'un tibia, jambe bien rouge.

On piaille, nous sommes d'accord sur pas mal de sujets, notamment sur le port du masque rendu obligatoire, nous sommes assez grands pour savoir quand le porter ou pas, ras le bol d'être infantilisés.

Premier col, heureusement la pente est modeste.

Hervé apprécie le paysage et surtout le calme. Il est étonné du peu de circulation.

Notre séparation finit involontairement en queue de poisson, son parcours emprunte une bosse à 17 % qu'il attaque facile, pas mon cas, après 100 m le talon touche la roue et dérègle ma direction, je fais demi tour pensant le retrouver plus loin pendant que lui, arrivé en haut m'attend, en me voyant pas il envoie un sympathique facteur à ma rencontre, Hervé ne peut pas s'arrêter dans la forte pente sous peine de ne pouvoir repartir, bien sur j'ai pas vu le facteur.
Je sais qu'il passe à St Dier, je m'arrête casser la croûte et personne, je le pensais devant et j'ai vu sur Strava qu'il était derrière  et pas loin 
Finalement une belle sortie en Pelso et content d'avoir passé un moment ensemble.

Je dois aller récupérer ma bagnole, pas de réveil je sais que je me lève tôt, départ 5h10, à part quelques fourgons de livraison, personne sur la route, belle nuit étoilée, je suis bien, il fait 18°.

Le jour se lève.

Clemensat, première bosse, je dévale et les 18° sont partis, ca caille 

Saurier, j'ai presque l'onglée.

Vallée de Courgoul, 5° 

Je tombe sur une manif anti masque.

 Compains, une déchetterie dans la rue mais pas grand monde 

La Godivelle, devant l'auberge, un seul client et masqué  même ici doit y avoir BFM 

Montgreleix, je croise un tracteur épicétou, pas vu ima, et à l'occasion tu devrais faire repeindre les panneaux d'entrée du village, on ne voit plus rien.

Ouf, je retrouve ma voiture, un Monsieur en balade s'arrête discuter, c'est un ancien cyclo.

Mon petit coup de gueule au retour en voiture, un peu avant Besse je croise une horde de motards, des fous ou des tarés qui se pensent sur un circuit, j'ai roulé sur l'herbe pour en éviter un qui coupait le virage, pas étonnant que chaque semaine on en voit dans les faits divers et je vais pas les plaindre! Si à ma place il avait rencontrer un camion son week end serait terminé.
Bon ils ne sont pas tous fous heureusement, j'en avais 6 derrière moi peu avant Champeix, ils ont attendu le moment propice pour doubler.

Vive la retraite

Rendez vous avec Patrice et Nicolas à St Myon pour reconnaître le brevet. Mozac cyclo club (mon club depuis cette année) a hérité de l'organisation des brevets.
Je démarre à 8h il caille fort -5° et j'assiste au lever du soleil, fainéant, il pourrait se lever plus tôt 

La météo annonce 17°  

J'ai un peu d'avance, j'en profite pour exposer mon Pelso

St Myon 7h50, Patrice en avance ( comme moi)

On se dirige au centre du village, Nicolas nous attend, c'est parti.

J'attaque la bosse de St Myon, j'ai peur d'être le maillon faible surtout dans les bosses mais finalement je tiendrais les roues 

L’éolienne de Mazerier en vacances 

Enfin la température s'élève, ca fait du bien.

Le Montet en vue, ca monte  

Si vous attendez que la boutique ouvre, on est pas parti 

Je vois Patrice faire demi tour, bizarre, il a aperçu un Lama les 4 fers en l'air, il va prevenir le proprio, en fait rien d'anormal le Lama roupille dans cette position encore faut il le savoir.

Meillers, lieu du ravito 

Nous arrivons à mi parcours

Saint-Menoux

Une boulangerie à l'ancienne.

Une boulangère cycliste, évidemment on a parlé vélo, nous avons eu droit à un petit gâteau gratos   Ce que c'est d'être beaux gosses   

Souvigny, demain le protecteur des pédophiles y donne une messe 

Une pensée pour Nathalie 

Séance deshabillage, le -5° est loin, il fait 15° avec un petit vent de face.

Lignes droites pas très plaisantes 

Surprise, nous croisons Martine une cylo du club qui part en balade, on tape la causette un moment.

Une petite pause du coté de Broût Vernet, le vent de face nous épuise.

C'est bientot fini youppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii 

Et voila, un 200 de bouclé en bonne compagnie, content de notre journée, merci Patrice et Nicolas.

Inscriptions ici

Vive la retraite

C'est parti pour mon troisième PBP mais cette fois en Pelso (vélo couché) afin d'éviter les douleurs qui apparaissent au fil des km, cervicales, dos, mains et surtout fesses.
Je ne suis pas sur d'aller au bout, en fait sur 1200 km personne n'est certain d'aller au bout.

Classement

J'arrive à Rambouillet, ca flotte et pas qu'un peu, je décide de me restaurer dans la voiture sous mon hayon avant de rejoindre le parking longue durée.

Mon voisin de parking, un Breton sympa.

J'ai rendez vous à 15 h pour le controle des vélos, à 13 h je vais voir comment ca se passe.

Beaucoup de monde, moi qui n'aime pas la foule je suis servi 

Énorme file de cyclistes, je fais vite demi tour et pars chercher mon vélo.

Je remarque sur la gauche de la file un petit écriteau, vélos spéciaux, super je suis prioritaire, pas de file pour moi.

Les cyclos sont bien trempés et pas moi 

Contrôle des vélos, surtout l'éclairage, problème, de nombreux vélos ne sont pas équipés de leur sacoche et je remarquerais dans la nuit qu'ils sont nombreux sans lumière, en fait si mais la sacoche cache l'éclairage.

J'admire ces bénévoles qui donnent de leur temps afin de satisfaire notre passion.

Retrait des plaques de cadre, la dame me donne les explications qu'elle va répéter des centaines de fois et encore j'ai vite compris mais aller expliquer aux Japonais, Chinois, Russes, en fait 66 nationalités, trouvez moi une randonnée d'une telle ampleur ailleurs, une randonnée mondiale. Et ici pas de petits couraillons champions du monde qui appellent maman des la première averse c'est du vécu.  

La moyenne d'age est assez élevée, mais pour moi tous de sacrés cyclos avec un énorme mental, imaginez vous en pleine nuit sous la flotte et crevaison, c'est pas comme au tour de France, suffit pas de lever la main. 

Je retrouve mon copain Patrick amoureux du PBP malheureusement il ne peut participer, renversé par une bonne femme qui ne regardait pas devant son nez. Merci Patrick de continuer à rendre service, dans 4 ans je serais (peut être) à tes cotés pour rendre un peu tout ce qu'on m'a donné. 

De sacrés engins, certains m'ont doublé en descente à 108 km/h, je le sais car je l'ai retrouvé, il m'a donné sa vitesse de pointe 

Jean Pierre et Alain, des copains de brevet.
Plus qu'à rejoindre mon hôtel à Chartres et retrouver mes copains et copines au resto.
Le lendemain je traîne un peu au lit, par la fenêtre je vois les arbres se plier aie aie ca craint mais j'ai confiance la météo dit beau à partir de 14 h et ca s'est révélé exact.

Le départ approche, je rejoins le coin des vélos couchés, je fais la bise à Cath qui le tente cette fois en couché, je crois que c'est son sixième 

Ca va être à nous les spéciaux.

Les participants de l'AFV, photo d'Alain V.

Photo d'Alain V.

Je peux enfin mettre des noms sur des pseudos, nous sommes nombreux a causer sur des forums ou sur Strava mais sans se connaitre.

Nous partons sous les applaudissements, km 60 je suis attendu par une amie facebook, Fred, arrêt 2 mn, la bise et ca repart.
A Mortagne km 118, je fais le plein des bidons, mon pote Alain arrive, on discute 2 mn.

Villaines la Juhel km 217, premier contrôle 3h12  pause de 13 mn

Sur les 4 h du matin je commence à somnoler, d'un coup je pars à droite et tape le trottoir, j'évite la chute de justesse, 100 m plus loin un bar ouvert, je bois un double expresso et c'est reparti, ouf mon PBP a failli se terminer ici.

KM 272, Gorron, l'association des vélos couchés à mis en place un ravitaillement, une soupe fait du bien, pause 35 mn merci.
Fougères km 306, 8h13. pause 10 mn

Je ne sais plus ou j'ai pris la photo on vient de me dire que c'est Fougères, merci.
Tinteniac km 360, 11h01. pause 20 mn

Certains contrôles ont mis en place des parkings vélos spéciaux, merci.
 

On ne souffre pas de faim, toujours entourés de bénévoles à nos petits soins.

Ca dort un peu partout.

Illifaut, arrêt au stop, j'entends mon prénom, un gars taillé en cycliste m'interpelle, comment il peut me reconnaitre, je ne l'ai jamais rencontré, il dit lire mon blog, on discute 2 mn, il me propose de boire un coup à Loudéac.

Loudéac km 445, 17h30  pause 43 mn

Voila Patrick, une rencontre comme je les aime, merci de ce bon moment.

Carhaix, km 521, 20h42, je décide de prendre une douche, j'aperçois un copain Alain qui redescend déjà de Brest, il me dit avoir des problèmes de sinus et de vue, il me raconte ne plus pouvoir rouler de nuit, je pense plutôt qu'il a pris un coup de moins bien, en regardant son temps 61h, soit j'avais raison soit il a consulté un guérisseur
Je prends une douche en compagnie de 3 asiatiques, une première, bon je ne suis pas monté comme un étalon mais eux  un tout petit truc de rien du tout 
Je dors dans un grand gymnase au milieu de gros ronfleurs , certains cyclos sans gène, on peut dire connards téléphonaient comme s'il étaient seuls, réveil 1h, je file sur Brest ca caille 4 ou 5°, le maxi sera de 17°, c'est vrai qu'en Bretagne je n'ai pas vu de magasin de clim  . pause 5h10mn

La fatigue se fait sentir, pas de nuit à l’hôtel ben oui on est pas des coureurs 

Je ne le sais pas encore mais je roule proche de Fiona Kolbinger, première femme à gagner la Transcontinental, une course de 4000 km à travers l'Europe en total autonomie, l'arrivée était à Brest, Fiona va revenir à Paris pour repartir sur Brest. Elle ne fait pas la une du journal et elle tourne à l'eau claire.

Brest n'est plus très loin, arrêt devant une maison, accueilli par une jeune dame qui passe nuit et jour sur ce trottoir pour servir cafés, thé et petits gâteaux et tout ca gracieusement, j'ai même vu un cyclo laisser sa batterie vide qu'il retrouvera chargé à son retour de Brest, il repart avec un simple merci.
 

Que tous ces gens soient remerciés, ils sont vraiment incroyables ces Bretons.

Je suis sur le pont Albert Loupe.

Malheureusement cette fois de nuit. Je veux absolument réussir ce PBP en couché, ce sera le dernier. 

Il s'agit de ne pas louper cette photo, je doute d'y revenir un jour. 
Content de penser que le vent va enfin me pousser malheureusement ce con va tourner après 150 bornes, rebelote vent de face.

Brest km 610, 6h49 je quitte la ville et je retrouve enfin Roland un sacré cyclo, à coté de son fourgon muni d'un gros appareil photo, il prend 3 photos de chaque cyclo, quand il aura trié ses milliers photos je mettrais un lien, content de s'être rencontré après plusieurs ratages. pause 15 mn

Photo de Roland, merci elle est très réussie, je me permets de la publier.

Proche du Roc Trevezel, je croise de nombreux cyclos et j'entends crier Michel, super content de voir Alain et Jean Jacques, mes compagnons de brevets.

Pascal de l'Allier nous rejoint, parti 12h après nous et déjà là.

De petites routes tranquilles, le vent de face nous fait souffrir, moi un peu moins puisque couché, je vais apprendre qu'il y a déjà de nombreux abandons, surtout des asiatiques, a se demander comment ils font pour valider les brevets.

Carhaix km 693, 12h06, content d'être sur le retour, je ne ressens aucune fatigue ni lassitude et surtout aucune douleur.
Je bouffe un sandwich, je sens une odeur de tabac, c'est pas vrai un cyclo tout à coté de moi tire sur sa clop, incroyable! pause 45 mn

Loudéac, km 783, 16h33, j'aperçois Patrick et son épouse qui me suivent sur le net, petit arrêt, merci pour la photo. pause 25 mn

Impossible de me souvenir ou j'ai pris les photos, surement pas loin de Tinténiac.

Tinténiac km 869, 22h15, l'heure de ma pause, j'avale un sandwich et file voir du coté des couchages, l'avantage d'avoir déjà participé, je connais les bons coins, ici pas de gymnase mais des chambres de 4, 3h de sommeil réparateur dans un silence total, nous n'étions que 2 dans la chambre, on me réveille à 2h je descends et je vois une longue file d'attente pour dormir. pause 4h
 

Fougères km 923, 5h09, une belle ville, je pense que dans 4 ans je me proposerais dans le coin comme bénévole avec Alain, nous en profiterons pour visiter la Bretagne. pause 15 mn

Il en faudra des bras pour tout nettoyer 

J'ai eu la chance de dormir dans un lit, pas eux 

Un matelas pour signaler que cette dame offre le gite, je m'arrête discuter 2 mn, ils sont vraiment incroyable ces Bretons.

km 1000 un ravito au sommet d'une cote, je commence à ressentir une douleur au genou gauche, bizarre ca va bien passer, en fait non, ce sera de pire en pire au point que je vais douter de finir.

Villaines km 1012, 10h19, cette silhouette ne m'est pas inconnue. pause 25 mn

Je fais le plein de mon bidon à coté de Bjorn Lenhard, il a fait le meilleur temps au dernier PBP, il a eu fait second à la Transcontinental et il est à coté de moi, je pense qu'il a envie de vivre le PBP cool.
J'admire bien plus ces gens là que les coureurs pros, j'ai rencontré une fois Romain Bardet dans le Sancy au cours d'une balade à pied, j'ai eu beaucoup de mal pour qu'il accepte une photo, ce serait à refaire je l'ignorerais.

Mortagne au Perche,km 1097, 15h05, beaucoup de mal à monter la bosse, mon genou me fait souffrir, j'arrive à la table de pointage, j'entends voilà veloblan, je n'en reviens pas d'être reconnu, ce cyclo me dit avoir fait PBP après avoir été motivé en lisant mon blog 
J'espère ne pas trop mélanger mes souvenirs, un peu confus dans ma tête. pause 30 mn

Dreux, km 1174, 19h27, je sais que je suis attendu par une internaute qui me suit sur le net, Fred ne sait pas quoi me faire, elle m'offre un sandwich et une part de flan ainsi qu'un coca, mille merci Fred, ce me sera difficile de rendre.
Je file à la table de pointage, à coté de moi Fiona Kolbinger, j'en suis presque ému de côtoyer la gagnante de cette course de 4000 km, j'en ai même oublié de faire une photo.
Dernière étape facile et heureusement, mais que c'est long les derniers 45 km, je discute avec un cyclo depuis 30 mn, il me demande d'ou je suis, en fait on vient de réaliser que nous avons fait le brevet de 400 à Bellerive et roulé une bonne partie ensemble, marrant les rencontres, on est un peu à coté de la plaque, il fait nuit, je trouve que mon cyclo penche à gauche mais en fait non c'est ma tête qui penche, impossible de rouler tête droite. pause 27 mn

Ca y est enfin, Rambouillet, on franchit la grille, le signaleur nous dit plus que 2 km,, non pas possible, je négocie mal le virage et je me paie le talus.
Je franchis l'arche, je suis accueilli par les cyclos de Mozac, quel bonheur d'être reconnu sur la ligne, je vais d'ailleurs rejoindre ce club la prochaine saison, j'ai parlé avec Alain L qui est toujours a mon ancien club, le plus gros de la région et seul participant de son club, je lui demande s'il a une aide pour le PBP, ben non, c'est ce qui m'a fait quitter ce club qui subventionne des participations à des cyclosportives FFC et ignore le PBP.
En descendant du vélo j'ai du mal a trouver mon équilibre comme si j'étais bourré, je pense que ca vient du fait d'être allongé de longues heures, un participant en couché me confirme.

Je vais me restaurer, j'aperçois cette jeune cyclote que j'ai longtemps côtoyé et qui m'encourageait, on discute 2 mn et d'un coup elle tombe sur la table, une bénévole se précipite croyant à un malaise mais non, elle vient de s'endormir en me parlant.

J'ai bavardé longtemps avec les bénévoles un peu partout et je suis admiratif devant leur motivation et leur gentillesse, tous avaient le sourire et toujours prêts a nous aider, merci merci.
 

Une photo de mon arrivée, merci Jean Paul.

Quelques chiffres affinés
6674 inscrits
256 non partants .
1790 abandons
254 hors délai
1 non homologué (assistance electrique)

Les résultats

Un mot sur le vélo couché, un vrai bonheur, aucune douleur ( je rigolais d'en voir certains se beurrer le cul ) hormis ma tendinite au km 1000, une première, jamais je n'ai eu mal au genou, bizarre.

Je finis mon article par cette photo en compagnie de mon copain et voisin Irvin qui aime le vélo comme personne, autant à l'aise sur des distances de 1200 bornes comme sur les courses de village, gravel ou VTT il est bon partout et tres modeste.
Son premier PBP en 50h59 et surtout sans assistance, Bravo Irvin.

Vive la retraite

Second brevet de 600 avec mes potes Alain, Jean Jacques et également Nicolas qui nous vient de Nyons en couché, il repartira avec de bons coups de soleil, il pensait être au pôle nord en Auvergne, il vient d'apprendre qu'il peut faire très chaud, beaucoup plus qu'à Nyons, 41° annoncé et Clermont Fd ville la plus chaude de France, ( pourtant Nicolas n'est pas parigot ) A la maison il va aussi découvrir la Biafine 
Ce sera un brevet 4 étoiles, notre pote Patrick et son épouse nous offre l'assistance, nous n'avons pas l'habitude mais on prend volontiers.

Irvin, mon voisin extra terrestre, il va boucler ce brevet en 23h40 hallucinant. 

Quelques photos pour Nathalie originaire de Besson.

Nicolas n'a pas encore chopé le coup de soleil, le seul de la bande a ne pas avoir de pommade de protection   

Je presse un peu le groupe, faut y aller!

Pas de difficulté, quasi plat, nous roulons après la pluie, on sent encore l'humidité. 

Appremont.

Nicolas découvre.

Devant l’écluse ronde des Lorrains

Nono, un copain du coin vient à notre rencontre, un gros rouleur, il va se taper 270 km ce jour dont une moitié avec nous, il nous offre un verre, merci Nono, un bon moment convivial.
Pas de Nicolas, on l'a perdu   , son vieux GPS l'a fait passer ailleurs, je l'ai bien appelé sur son tout beau tel à clapet, pour entendre la sonnerie faut avoir le tel à 3 cm de l'oreille   pas de réponse, on va se retrouver un peu plus loin.

Vent de face, Nono me protège.

St Satur, arrêt casse croûte et pointage.

Notre assistance offre le gâteau de semoule, délicieux.

Pont canal de Briare, nous avons perdu les potes, dommage je voulais montrer à Nicolas, loupé.

Nous apprenons que les potes roulent devant, Nono embraye, nous sommes vite sur eux.

Gien.

Les fumées au loin, le poste de travail à Nono 

Apparemment Nicolas aime les châteaux, ici celui de Sully-sur-Loire. 

On avait déjà pissé là l'année derrière   , on en remet une couche.

Nous sommes proche d'Orléans.

Un autre pointage devant un beau gîte.

Nicolas découvre et apprécie.

L'équipe avec notre ami Patrick.

Et moi fier de faire le kéké 

Coup de bol, 100 m plus loin on trouve un resto pour SDF, impec.

Nous quittons Chambord. La nuit sera courte et tant mieux, hôtel réservé à Issoudun, par tel l’hôtelier explique que nos clés seront planqués, on arrive à 2 h du mat, on cherche 10 mn pas de clés, je commence à ronfler puis Alain percute, c'est pas des clés mais des cartes! Pfff elles sont sous notre nez! Surement la fatigue. Le souci j'ai réveillé l'assistance qui venait seulement de s'endormir.

Petit dej complet à 7h, hôtelier super sympa, on démarre à 7h45 et arrêt aussitôt chez Pat à pain acheter le repas de midi, c'est pas dans l'Allier que nous trouverons de la bouffe.

On prend le frais.

Plus de Nicolas, assez solitaire il préfère rouler tranquille la nuit, je le retrouverais seulement à l'arrivée, patient il m'a attendu 3h.

Hérisson, arrêt casse croûte à l'ombre avant d'attaquer les bosses qui vont faire mal, chaleur et surtout plus d'assistance, donc plus d'eau, Patrick nous a sauvagement lâché après nous avoir payé le café, je constate qu'on s'est bien fait rincé sur ce brevet. Nous ne remercierons jamais assez Patrick et son épouse.

Belle vue sur un (e) peintre.

St Pourçain, arrivée dans 30 bornes, ca sent la fin, mon vélo attire toujours les regards.

C'est fini, la série est complète, nous avons doublé tous les brevets, parfois triplés, je crois que ce sera notre dernier 600, la retraite approche. 2 x 600 en 8 jours, les pattes s'en ressentent.
Merci à mes potes, sans eux je ne ferais pas ces distances, rendez vous le 18 août à Rambouillet.
Environ une trentaine d'inscrits, pas si mal pour un 600.

Vive la retraite

La sympathique équipe de bénévoles de Bellerive-sur-Allier et n'oublions pas que sans eux, pas de PBP, je m'adresse surtout aux jamais contents, et y en a. Ils en passent des heures à notre service et sont aux petits soins pour nous au départ et à l'arrivée.
Grand merci à vous.

Je retrouve mes potes, des férus de brevets Alain et Jean Jacques rejoint par notre ami Patrick qui souhaite nous accompagner afin de retrouver un peu l'ambiance des brevets.
Ce sera un brevet 3 étoiles pour nous, Patrick a nos petits soins, le problème son coffre est plein de victuailles et vu que je roule avec des affamés, les arrêts seront nombreux, on s'en fout on est retraités donc on a le temps.

Que des têtes connus, Jean Pierre motivé pour réussir son premier PBP, Michel de dos, un sacré randonneur que je n'ai l'occasion de voir qu'au départ, il roule fort.

Après avoir rempli les formalités d'usage avec les sympathiques organisateurs ( presque une famille dans ce milieu tout le monde se connait) nous démarrons à 15h.

Risque d'averses, bof, il va surement faire beau.

Le Montet (ca monte) et bien sur, ravito.

De gros nuages annonciateurs, à merde, je ne veux pas salir mon Pelso.

A l'entrée d'Hérisson, un barrage routier, pourtant je ne vois pas de gilets jaunes, je reconnais notre ami Thierry qui avait attaqué les brevets mais pas de qualification possible cette année faute d'avoir anticipé en 2018. Il a dressé la table, bouffe et pinard   Il bosse dans le coin et c'est même procuré le tampon de la maison de retraite d'Hérisson, trop fort le Thierry, il tamponne nos cartes preuve de notre passage. Merci, y a bien que dans le monde des cyclos qu'on rencontre tant de solidarité.

Bien sur il arrête tous les cyclos surpris par ce ravito.

Hérisson, une jolie petite ville.

Vallée de l'Aumance, une route tranquille.

Ainay le vieil.

Ben voila, l'averse est tombée, heureusement elle fut brève mais la route sera mouillée une bonne partie de la nuit.

Repas du soir ( y en aura d'autres) 

On se remplit la panse avant d'attaquer la nuit 

Nevers, la nuit se termine, c'est long sur le vélo, je vois les heures défilées sur le GPS, ca ne passe pas vite.

Petit casse croûte devant la gare de Nevers.

Enfin le soleil se montre.

Une boulangerie ouverte, il est pourtant tôt, Patrick va aux renseignements, youppiiiiiiii y a même le café.

Les derniers km sont longs

On se boit un demi 

Dernier ravito, on a vidé le coffre, Patrick a refait le plein 

Traversée de Vichy difficile, travaux et vide grenier, heureusement Alain connait la parade.

Enfin, nous arrivons, un accueil très chaleureux par les dames du club qui nous proposent de tout, malheureusement je n'ai plus faim. Merci à tous les bénévoles qui ne comptent pas leur temps pour que nous puissions vivre notre passion. 
20 participants.

En espérant être là pour le 600 le 22 juin.

Vive la retraite