Ce matin rendez vous avec Marcel, un grenoblois de passage en Auvergne, un habitué de vélo couché, j’appréhende un peu sachant qu'il est plus costaud que moi.

9h07, voilà Marcel, nous ne nous sommes jamais rencontré auparavant, un bonjour et c'est parti, nous traversons Riom sans encombre, tous les feux verts.

Après une longue bosse de prés d'une heure, on arrive à l'étang de Pulvérieres, dommage pas de soleil.

Une belle descente nous emmène au pont du Bouchet.

On repart direction Miremont, ca monte et j'ai du mal à suivre la cadence de Marcel

Viaduc des Fades, son vélo est différend du mien, traction direct, il parait que ca grimpe mieux les bosses.

Sur le viaduc, on distingue de nombreux vélorails, ces engins remportent un beau succès cette année, le carnet de rendez vous est plein.

Plus qu'a remonter sur les Ancizes, nous ferons une halte café.

Les cimetières permettent le remplissage des bidons. 

Voila le moment de séparation, Marcel se dirige sur Gannat, content de cette balade, merci pour ta compagnie, peut être à une autre fois.

J'ai un peu le vent de face pour finir, il me manque quelques dixièmes pour atteindre les 25 km/h de moyenne, le vélo couché me permet de rouler à 30 ou 32 km/h face au vent sur le plat, ouf, j'arrive pile à 25!

Un petit coup de gueule contre ces messieurs très zélés de la gendarmerie, ces derniers temps ils ont tendance à ne pas aimer voir des cyclos sur la route, nous descendions à 4 en file indienne à environ 40 à l'heure, un motard se porte à notre hauteur et nous demande de rouler en file indienne, effectivement nous roulons décalés de 10 cm pour voir devant, ben non pour ce gendarme il faut rouler roue dans roue, vu sa corpulence il n'a surement jamais mis son cul sur un vélo.
Un autre jour, encore en descente, cette fois 2 par 2 et 6 au total, une voiture de gendarmerie gyrophare et sirène hurlante se porte à notre hauteur et nous demande vivement de rouler en file alors que nous ne voyons aucun véhicule derrière et devant, ils savent très bien que c'est autorisé de rouler 2 par 2, mais pour montrer leur autorité ou faire les zigotos, ils sont bons.
Dans les 2 cas nous n'avons pas répondu, le silence est le plus grand des mépris.

En ces temps de Covid, il me semble que nous perdons de plus en plus notre liberté, il va falloir réagir et se réveiller.
Depuis que je pédale je rencontre souvent la gendarmerie, parfois un petit signe amical, ce temps est révolu.

Encore une belle sortie.

Vive la retraite