J'ai participé au BRA en 1991, 300 km à l'époque, je viens de voir que pour le 50 ieme anniversaire le départ se fait de Bourg d'Oisans au lieu de Grenoble, ca me plait.
Je débarque la veille, installation prés du terrain de sport (gratuit), je profite de mon après midi pour monter à l'Alpe d'Huez, pas habitué à la circulation, y a vraiment trop de bagnoles.
Une aire réservé pour CC à 100 m et ici pour être proche des commodités une aire pour toiles de tente, heureusement que je n'arrive pas tard sinon plus de place, occupées par les CC!
Toutefois, pour faciliter votre venue en Oisans et votre participation au 50 ème BRA, la ville de Bourg d’ Oisans met gracieusement à votre disposition les 3 ha de pelouses jouxtant le stade de football. Situées à 300 m de la permanence, elles seront exclusivement réservées aux tentes. Il vous sera possible d’utiliser les sanitaires et douches des vestiaires du stade.
Y en a qui ne doivent pas savoir lire!! Mais pas étonné du sans gêne des camping caristes.
10 ans que je ne suis pas monté là haut.
Le ciel est couvert, il fait tres chaud.
Ma fille à réservé dans ce village en septembre pour s'adonner à son sport favori, la marche, elle va se plaire.
Après la douche je vais retirer mon inscription.
Des bénévoles très accueillantes à nos petits soins.
Je ne vois pas beaucoup de jeunes, c'est vrai que partir à 4h pour 200 bornes et plus de 5000 de dénivelé, des trucs pour les vieux.
Voici l'aire réservé aux toiles de tente!
La nuit fut courte, un mariage à 100 m, ma toile n'est pas vraiment isolante, musique à donf et subitement je pense que j'ai des bouchons d'oreille dans la voiture, finalement j'ai à peu pres dormi, pas le cas de mes voisins.
Apres un bon petit déjeuner pris a la permanence à 3h30, nous attendons le départ pour 4 h précise, nous sommes encadrés par des motards, la sécurité impec. Ensuite 2 autres départs à 5 et 6h mais on peut quand même partir à toute heure.
Le jour se lève, lac de Grand Maison
Je roule derrière 2 cyclos dont un champion du monde ( un parigot) qui raconte qu'il a fait toutes les diagonales dans les 2 sens + des PBP, il dit aussi que les premiers sont dopés ha ha, avant de faire des réflexions j'ai préféré reculer un peu pour ne plus l'entendre, un peu après il se barre, je me rapproche du cyclo, un monsieur qui a largement passé les 70 ans, le pauvre il ne pouvait plus le supporter.
Contrôle à la Croix de Fer avant de redescendre au col du Glandon
Y a ce qui faut sur les tables, c'est pas les ravitos de la Marmotte ou de l'étape du tour et pour 1/4 du prix.
Col du Glandon avant la descente.
Les lacets de Montvernier, une première pour moi, belle montée facile.
Second casse croûte à St Michel de Maurienne, en fait un vrai repas. Je ne m'attarde pas trop et je mange peu.
A la sortie de Valloire, encore un repas, punaise on va grossir.
J'imagine le travail des bénévoles, transporter tout ca sur des km avec le personnel, chapeau.
C'est parti pour le Galibier, je monte tranquille, je pense au dernier col qui m'attend.
Des hordes de motards qui doublent a fond en nous frôlant et ce sont les mêmes qui manifestent regulierement pour la sécurité. Pourtant ils alimentent souvent la rubrique des faits divers, faut pas s'étonner.
J'ai vu un cyclo à l'arrêt qui tremblait de peur après s'être fait frôler, c'est pas des motards mais de vrais tueurs, heureusement un bon nombre montent tranquille en regardant le paysage.
Un auvergnat
Ca monte cool, certains à pied.
Que c'est beau.
A y est, j'y suis.
Encore un ravito juste en dessous du col.
Bon ben, j'ai pas faim.
Super descente avec un gros vent de face, j'ai emmené kway et coupe vent, tout est resté dans le sac. C'est pas tous les jours qu'on descend le Galibier bras nus.
Lac du Chambon ENCORE un ravito mais cette fois offert pas la région.
Je retourne sur mes pas par la nationale pour me taper le col de Sarenne, je ne connais pas mais d'après ce que j'entends, c'est une horreur, d'ailleurs nombreux ne le font pas. En effet la première pente fait mal, mon garmin affiche 14%. Puis des replats, bof pas si difficile je dechanterais plus tard.
2 cyclos me doublent, j'entends une voiture derrière, je dis à droite, le mec me dit non c'est ma femme qui me suit, alors là je suis sur le cul, la maman suit en béhème ( ca m'étonne pas) je m'arrête pour ne plus entendre cette putain de bagnole.
Et si on faisait tous comme lui, 1800 bagnoles sur le col de Sarenne, ca pourrait être sympa!
Ouf, à une fontaine je vois mes 2 cyclos à l'arrêt, je ne les reverrais plus.
Ca monte mais sans plus, je sais que je monte à 2000 et quand je vois le peu qui reste, je fais un rapide calcul pour voir que le pourcentage va augmenter.
En effet le final un mur, je pose le pied plusieurs fois.
Je roule à 6 km/h, en dessous je vais tomber.
Ca y est, encore un ravito, je discute avec un bénévole qui m'annonce qu'il reste encore des bosses, p'tain j'en ai marre, les jambes ca va mais un certain ras le bol.
J'ai toujours fait le plein des bidons aux fontaines, l'eau est fraîche et y en a partout, pourtant un bon nombre demande de l'eau dans les contrôles, sont pas foutus de comprendre qu'au sommet pas d'eau!
Une des plus belles épreuves qui existe, comment remercier tous ces bénévoles d'une incroyable gentillesse, quand je pense aux heures qu'ils ont fait pour qu'on vive notre passion.
Environ 1800 participants répartis sur 2 jours, un bon millier le samedi qui font halte à mi parcours et le reste le dimanche.
Cette ballade restera graver dans ma mémoire.
Merci aux Cyclotouristes Grenoblois
Vive la retraite
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