Une demande de Béa, je ferais bien la montée, ce serait une première, pourquoi pas je réponds par l'affirmative mais faut démarrer tôt, OK, rendez vous à Gerzat à 4h 10, Béa arrive 4h 09 , impec, j'aime bien la ponctualité, elle aussi.
On démarre cool en espérant que je puisse suivre son allure, on papote et on fait gueuler les chiens en traversant les villages.

On passe la barrière à 5h30, on éteint les feux rouges, inutile de se faire remarquer, 35 mn environ de galère pour moi, je vois la roue arrière de Béa rapidement, sa silhouette se détache sur les pentes, dommage je ne peux pas prendre de photos, silence total dans un décor de rêve, c'est dur mais nous ne donnerions pas notre place. 

Béa est en haut avant moi, au moins j'aurais des photos.

A 72 ans et quelques jours, content d'être là. 
4 km à 12%, c'est pas facile pour mes vieilles jambes.

Heureuse d'être là, quelques randonneurs se dirigent sur le sommet pour profiter du levé de soleil.

En attendant le soleil, une balade de l'autre coté.

Pas eu froid dans la montée, plus nous montons plus la température s'élève.

Bien sur, toujours interdit aux cyclistes, on a pas l'impression d'enfreindre le règlement, là haut à 6 h c'est le désert, même le tas de ferraille dort.

Arrêt au début de la pente, on attend le soleil qui fait son apparition à 6h39.
On parle de nos connaissances qui font du VAE en oubliant volontairement de désactiver les segments sur Strava afin d'être devant les copains dans les classements, on empêchera jamais les tricheurs d'autant que ca ne leur rapporte rien, même pas la notoriété mais bon, ca doit les faire jouir!

Bon, faut y aller, je voudrais être en bas avant 7h, la barrière est ouverte, ouf.

On file sur le col de Ceyssat.

Descente sur Olby, ca caille pas chaud, 6°, gla gla,  on apprécie les manchettes. 

Nous nous séparons au Cratère, Béa en vacances souhaite rallonger, moi pas trop envie. 
Une bien belle matinée en très agréable compagnie, Béa super contente de sa première montée à vélo, parce qu'à pied elle est montée des dizaines de fois.

Vive la retraite