Béa rentre des Alpes, elle est affutée et souhaite remonter le Puy de Dôme, ok mais départ 4h, j'en parle au p'tit jeune Thibault 1 m 90 , il veut bien nous accompagner. Il arrive à 3h50 impec. On part récupérer Béa également très ponctuelle.
On a invité Sergio qui est en repos, il a bien équipé le vélo d'éclairage mais mauvaise nuit cause chaleur, il est resté au dodo ( t..ioles) 

Nous partons en tenue été, 25° au départ, itinéraire habituel, Durtol, Sarcenat, Orcines, à 6h nous serons au sommet 

On passe sous la barrière, on dit bonjour à la caméra et Béa embraye, pouahh on est largué des le départ.

Je comble légèrement mon retard ( non mais) j'ai les jambes qui piquent, 23° dans la pente, du jamais vu fin aout.

Vraiment content d'arriver, je vais arrêter ces montées infernales qui me font bien mal.

Béa pête le feu, elle grimpe partout, intenable. Failli me viander pour monter sur le caillou!

Comme d'hab, pas grand monde, a si un randonneur arrive, Béa hé ho vous pouvez nous prendre en photo, et hop, c'est fait, merci jeune homme.

On rigole.

Faut redescendre avant que la maréchaussée nous cueille en bas, la barrière est ouverte.

C'est parti par le col de Ceyssat

Une photo sur le Puy de Dôme. Nous n'avions pas prévu la fraicheur vers Olby, j'en connais une épaules nues qui n'a pas eu chaud Sacrée guerrière Béa elle couine pas.

Nous nous séparons au Cratère, Béa en a pas assez elle rallonge, nous c'est bon, on rentre par la descente du Cratére, 79 km/h 

A l'arrivée ma Bribri a préparé un petit dej, thé, café et brioche, moment bien plaisant.
Belle balade avant la chaleur.

C'était la 20 ieme 

Vive la retraite

Je partais pour une sortie club puis en voyant le Puy de Dôme je me dis, allons voir les préparatifs, c'est parti, je monte par Chateaugay ( c'est rare) puis Chanat et Vulcania, je croise Marc (un vieux râleur dans mon genre) au même endroit que l'an dernier, comme moi il traine souvent par là, on parle de notre ami Gouttebel, ce soi disant socialiste qui avait juré que jamais le tour ne monterait au Puy de Dôme, il a dégagé et c'est rapproché de notre bien aimé Macron, bon débarras!

J'ai retrouvé l'article du sieur Gouttebel de mes 2 

On est bien à la fraiche.

J'ai même un peu froid 13 ° en montant le Giscardoscope.

Peu après Vulcania, interdit au plus de 2 m, pas vu un camping car 

Il va faire tres chaud.

Un petit détour par Olby

J'arrive à Ceyssat, merde route barrée, et je vois une dizaine de cyclos qui déboulent en face, c'est bon les cyclistes peuvent passer mais pas les bagnoles

Tous les chemins bloqués et pas de risque de passer. Première fois depuis que je pédale que je monte le col sans voiture, quel plaisir énorme, je croise de gros paquets de cyclistes, pas mal d'étrangers.

Je vais jeter un oeil sur le parking du tas de ferraille, je m'avance jusqu'à la barrière, une voiture de gendarmerie avec les gendarmes posés à l'ombre.  

Le village des 2000 VIP, ils vont crever de chaud et tant mieux, ca fera maigrir les plus gros 

Le tas de ferraille qui se balade à vide.

J'imagine que demain il y aura du monde derrière les barrières.

Et voila, balade terminée, je retourne dans la fournaise. Je vais surement revenir avec 2 copains en fin de semaine très tôt pour monter là haut et y aura personne.
Demain je serais chez moi au frais devant la télé pour voir transpirer les pros, la chaleur va les tuer.

Vive la retraite

J'avais hâte de retrouver mon plus beau pays du monde, je suis à Espalem un peu avant 6h, départ de ma rando, j'ai ma place devant le cimetière et un peu intrigué de voir tous ces gros engins de chantier à proximité, y aura une surprise au retour.

Descente sur le Babory pas chaud, j'adore la vallée de la Sianne, croisé seulement 5 voitures toutes des Dacia avec des nanas au volant et certaines n'amusaient pas le terrain se croyant surement seules sur la route, je crains surtout les habitués qui partent au boulot a fond. Aprés Aurillac l'église plus personne.

La bosse fait 26 km.

Enfin le col

Je ne me lasserais jamais de mon Cantal, certes d'autres régions sont belles mais blindées de touristes, ici personne sauf au sommet du pas de Peyrol et encore ce matin pas grand monde, heureusement dans leur grande majorité les touristes sont fainéasses, ils ont du mal à sortir du lit, tant mieux.

Je descends sur Allanche, je passe devant la boulangerie et sa belle terrasse, au retour je pensais faire une halte, pas de bol, toutes les places occupées par des motards. Tant pis je mangerais à la maison et pis j'ai pas faim.

Tres peu de voitures.

Les toilettes sont ouvertes, j'en profite pour faire le plein des bidons.

Pourquoi remplir ce panneau avec des autocollants, parfois je comprends pas bien l'humain, y a beaucoup plus de cons que d'intelligents 

Vallée de Mandailles.

Coté Falgoux, je pense à mon pote Mustafa qui est monté à pied dernièrement, parti pour un périple de 500 bornes, il a calé à St Jacques des Blats, c'est quand même un costaud, il est passé ce matin à la maison, il me dit je pars en Bretagne 710 km et hop il s'est barré ( à vélo hein) .

Une courte pause avant de prendre la descente

Première fois que je passe au lac Sauvage, tout proche de ma route habituelle, jamais je n'ai pensé à faire ce petit détour qui vaut le coup, un lieu pour la méditation.

Je persiste à dire que cette région est la plus belle, ils sont ou les touristes? pas ici en tout cas et tant mieux.

Ma moyenne a perdu 1 km/h avec l'âge mais vu que je m'en tape, j'espère pouvoir venir encore longtemps par ici même si je roule moins vite.
Apres une belle bosse, en haut route barrée, je suis à 500m de ma voiture, une vingtaine d'ouvriers casse la croute, un petit salut et je me casse, merde l'entrée d'autoroute est fermée, ils goudronnent, après un détour je retrouve l'autoroute j'arrive sur Issoire, sur le panneau je lis bouchon cause voiture en panne sur la zone de travaux, fait chier, 1h 45 de voiture au lieu de 40 mn , sur ma déviation j'ai eu droit a 3 zones de travaux.

A l'arrivée ma Bribri me sert mon repas chaud 

Vive la retraite

Météo annoncée estivale, faut en profiter, un parcours de Mustafa pris sur Strava avec environ 2000 de dénivelé, je rejoins Sergio à Cébazat puis Patrice au dessus de Nohanent, rendez vous 9h, on arrive à 8h58 et c'est parti. 

Sans soleil, poussières sahariennes a dit Météovergne une appli que je conseille aux auvergnats, à 24 h les prévisions sont justes à 100%, pas comme sur Météofrance qui donne des généralités.

La montée sur Chanat dans un bon rythme, ca couinera plus tard 

Apres avoir refait le plein des bidons chez le frangin à Sergio aux Ancizes, on descend sur les Fades.

On arrive à l'ancien bureau de Patrice, retraité d'EDF il nous explique ce qu'était son boulot, depuis qu'il pédale il a découvert la transpiration 

Trop bien sur ces routes, personne a part une mamie qui double en klaxonnant, sont chiantes ces vieilles, ca supporte rien 

St Gervais, le ravito commence. Une bonne part de Pizza sera mon repas pour la journée avec 2 bananes.

Patrice met les gambettes à l'air.

Plan d'eau de Servant par une route inédite.

Ils ont encore faim, arrêt à Gannat 

J'avais dit à mon pote Alain qu'on passait sur ses terres et bingo, on le rencontre, un bon moment à piailler.

Depuis Gannat, vent de face et Sergio roule a 28, 30 à l'heure, malgré l'abri on commence à couiner, pas lui.

Avec Patrice on finit bien entamé, le pot de confiture à passé un sale quart d'heure 
 

Une bien belle rando tracé par Mustafa, un solide cycliste. 

Vive la retraite

Thibault, un bon jeune récemment arrivé au club me propose de monter à la croix Morand, pourquoi pas d'autant qu'il y a inversion des températures, en plaine -5°, au col + 8°, impec
Rendez vous à Orcines pour 13h, impossible avant, il doit s'inscrire au PBP à 12h, inscription réussie, le plus dur n'est pas fait. 

Thibault à l'heure, c'est parti.

Une circulation de folie, jamais vu ca, ils ont laché les parigots!

Les voila empilés, y en a partout, bon 1 km à pied et ils vont rentrer 

Le lac du Guéry, j'en vois s'aventurer dessus, ils n'ont pas peur.

Presque l'embouteillage.

Thibault souhaitait déguster une crêpe au Buron mais vu le peuple, terrasse blindée, une autre fois. Je reçois un texto de ma fille qui gambade en bas, je file à sa rencontre.

Arrêt photos

Un haut responsable du club dit que ce n'est pas la saison de rouler en montagne, normal c'est un lapin crétin de la Limagne 

J'aperçois Karine au loin, elle va me mitrailler 

Elle fait de très belles photos et de superbes randonnées 

Elle vient de rencontrer un ancien collègue, Christophe un coureur dans sa jeunesse, ils ne se sont pas vu depuis 36 ans, la conversation s'éternise, on les laisse. 

Une belle rencontre.
Avec Thibault nous repartons sur Orcines et encore un flot de bagnoles pire qu'au mois d'aout.
On avait peur de se cailler, finalement c'était plus chaud en haut. Content de la balade.

Vive la retraite