Alain, mon pote des brevets me propose de l'accompagner sur sa première étape ( il part dans le Gers sur 3 jours avec des potes) bien sur je dis oui, ils démarrent de Gannat à 5h, je les chope vers 6h30 et on file sur Mauriac, terme de leur première étape.

Je démarre au lever du jour.

Premier casse croûte, Alain mange souvent 

Nous arrivons à Besse, un cyclo arrive en voiture qu'ils devront conduire un tour chacun.

Vu que nous avons le temps, on se fait un resto.

On pédale dans le Cantal.

Alain finit l'étape en voiture, son remplaçant Gérard nous en fait baver.

Arrivée au camping de Mauriac.

On arrose ca.

Notre chalet, après avoir fait la lessive 

Tout fiers dans leur nouvelle veste. 

C'est reparti   

Le lendemain petit déjeuner à 7h, je laisse les potes continuer leur périple, moi je fais demi tour.

J'ai choisi de petites routes mais que ca grimpe dur dur.

Le Sancy

Le Cantal est vert.

J'attaque le Cézallier, le paradis des cyclistes mais bizarrement j'en croise aucun.

Seul au monde.

Que c'est beau.

Les prés sont blancs de narcisses et quelle senteur.

Je connais par coeur mais je ne me lasse jamais.

J'arrive bien entamé, j'ai un arrêt important à faire à Pont du Château, Sebastien Chabert a qui j'ai confié le montage de mon nouveau vélo couché, m'a tel pour me dire, il est prêt youppiiiiiii

Je reviens en voiture, essai demain malgré mon gros bobo aux jambes.. 

330 km et 4565 m de dénivelé sur 2 jours. Merci Alain pour l'invitation 

Vive la retraite

Envie de Cantal, l'an dernier j'avais fait cette balade mi mars, l'hiver n'en finit pas, il est prévu 23° en plaine, c'est le jour, le vent de sud va souffler fort, tant pis j'y vais.
Je suis sur le vélo à 8h10, après une courte descente je longe la Sianne plusieurs km et ca caille vraiment-3°, heureusement j'avais prévu.

Ma première photo a tardé, ca caillait trop pour quitter les gants

Une différence de température incroyable, à 1200 m je dois quitter gants et couvre tête.

Plus d'une heure 40 pour arriver au col et seulement rencontré une voiture.

J'ai passé Allanche, toute la route pour moi.

C'est l'heure de ma banane.

Quelle vue et quelle paix, dire que certains vont en stage en bord de mer au milieu de la pollution et de la circulation et en plus ils paient cher 

Pas de Peyrol fermé, je m'en doute mais je veux voir jusqu'ou je peux monter

A Dienne je fais le plein des bidons, des fontaines partout et ca coule gros.

Je ne vais pas aller très loin, pas froid 21°

Et voilà, terminus, demi tour par la vallée de Cheylade.

Les routes sont dans un sale état, effondrées par endroit, y a du boulot, l'hiver a fait mal.

Au revoir les monts du Cantal, à bientôt.

Bel ouvrage.

Je repasse à Allanche après une belle montée vent de face.

Et me voici dans le Cézallier, un autre paradis.

Depuis Allanche jusqu'à Anzat le Luguet puis Blesle, aucun véhicule, seul au monde.

Anzat, plus qu'à descendre sur Blesle vent de face mais cette fois je m'en fous   ca descend, je croise mon premier cycliste.
J'enfile la vallée de l'Alagnon, je rattrape un cyclo qui me dit c'est ma première sortie, ca se voit le pauvre en bave, ( moi ca commence)

Enfin, j'arrive à la voiture, bien content d'en finir, j'ai vraiment apprécié ma journée, pas emmerdé par les automobilistes.
 

Vive la retraite

On démarre à 7h, on se retrouve sur la route, j'ai tracé un parcours à l'ombre dans le Forez, 160 km, par ces chaleurs ca suffira.
Nous pédalons 30 km en Limagne avant d'attaquer les bosses, passage à Sermentizon, je boirais bien un café, pas de proposition de Sergio alors on continue.
Après Courpière c'est parti dans les bosses, mais à l'ombre des forêts, le top.

A 7h ce n'est pas encore le plein jour.

Toutes les photos sont de Sergio, pas pris l'APN, la flemme.

Des années que je n'ai pas emprunté ces routes, on est tranquille, peu de bagnoles.

Dernière journée de canicule, ouf.

Peu après le village La Chambonie, route barrée, mais bien barrée avec des hautes grilles, qu'est qu'on fait? on lit l'arrêté, enrochement, Sergio veut tenter, on y va, ca descend 2 ou 3 km, on aperçoit des engins, pas trop envie de me faire engueuler, Sergio voulait aller demander, moi pas, demi tour, on trouvera bien une route.

Une sacré déviation, on atterrit à Chalmazel, un peu avant je reconnais l'antenne de Pierre sur Haute tout là haut, aie aie, je suis pris d'un doute, devrons nous monter au Béal. Arrêt à la boulangerie, on nous confirme qu'il faut bien se taper le Béal, pfffffffff il fait 39°, rallonge de 30 bornes et 6 ou 700m de dénivelé en plus, c'est parti pour 10 km d’ascension mais bonne surprise la pente est douce,  je dis à Sergio de filer, je ne serais pas tenter de le suivre et de toute façon je ne peux pas!

Nous arrivons au Béal sans avoir trop forcé, la température descend au fur et à mesure qu'on monte. 26° au sommet.

La fontaine du col ne coule presque plus, on remplit les bidons malgré le mince filet d'eau.

Je soupçonne un centcoliste d'avoir planter ce panneau, peut être Zammit hi hi.

De beaux chemins pour le VTT

C'est parti pour une longue descente dans la fournaise.

Nous devions passer par le barrage de Sauviat, on change de direction, je pense a la terrasse de Sermentizon, grosse envie de boire un demi.

Courpière, une bosse et nous serons au bar, notre arrivé fait de l'effet, tous les clients nous regardent en pensant, voilà 2 tarés ha ha, ca dégoulinait de partout, bras et jambes, on passe vite commande, la patronne a du avoir pitié, elle me dit c'est ma tournée, super sympa, nous avons découvert ce bar restaurant en début d'année, Isabelle aux petits soins, à chaque passage un café, je vous recommande un arrêt au 2013 à Sermentizon, bon accueil.
Merci Isabelle

Pas tout à fait 40°!!!

Et le Sergio qui rigole, il est content hi hi. Tu rigoleras moins demain quand le réveil va sonner à 3h ha ha

Nous avons passé les 200 bornes et 2675 m de dénivelé, m'en fous demain repos ha ha.

Vive la retraite

Idris un cyclo rencontré sur le net est venu en Auvergne en juin il y a 4 ans pour monter le Puy de Dôme à vélo bien sur, la veille un communiqué dans la presse indique l'annulation de la montée, bravo les autorités compétentes que j'appellerai plutôt incompétentes. Il a fait le trajet Pyrénées Auvergne en train pour rien.
Bref, il m'annonce son arrivée pour cette fois le monter sans l'organisation sans déranger personne et gratos.
Le jour prévu, la météo pas terrible on reporte au lendemain et on file se balader dans le Sancy malgré la menace de pluie ( bien sur pas une goutte, normal en Auvergne la pluie est rare hi hi) 

Vue sur la Croix Morand, pas très engageant on est pas des tafioles, on tente.

Je fais remarquer à Idris que des verres sont à disposition sur les fontaines, normal c'est l'Auvergne, c'est pas les Pyrénées ha ha. Les auvergnats ont le sens de l'accueil.

Le ciel s'éclaircit, ouf en fait il ne tombera pas une goutte.

Il est content, ca se voit.

Pas de pluie, on pousse jusqu'au Guéry.

Le Mont Dore, je propose de pousser jusqu'à la station, Idris ne dit jamais non, on y va.

On a même droit au soleil.

Idris est un vrai guerrier, pas de pédales auto, pas de cuissard ni de maillot de vélo, il se déplace en train, il arrive d'Italie après avoir enchaîné un tas de cols dont le Stelvio avec sacoches et sac à dos, il a eu droit a la pluie, la grêle et le froid, 2 jours en Auvergne, il est reparti dans le Jura monter le Grand Colombier, il revient à Issoire faire l'étape du tour Issoire St Flour ( plus de 4000 de dénivelé) il repart dans ses Pyrénées ensuite pour descendre du train avant d'arriver chez lui pour aller monter l'Aspin ( il est fou). Et avec un vélo qui passe les 10 kg sans les bagages.
Dans un col j'ai vainement essayer de le larguer. Pffffffffffffffff
Parfois je pense aux lapins crétins fiers d'avoir fait une course de 60 km sur le plat ha ha.
J'ai oublié, il tourne uniquement à l'eau pure.
 

On a passé tous les cols sans brouillard.

Le rocher de l'Aigle.

On boit un coup à Besse.

Le lendemain, debout 5h pour monter le Puy de Dôme, on part tôt afin de ne rencontrer personne, on se gare à proximité, aprés 50 m de vélo, il pleut, aie aie, ouf la pluie cesse après 2 mn. 
Je laisse Idris au pied, pas envie de monter dans ce brouillard, il mettra 28 mn, chapeau!

Au sommet un brouillard à couper au couteau. Photos Idris.

Le temps qu'il monte j'ai fait le col de Ceyssat pour ne pas me refroidir, je reviens et je croise 2 cyclos qui redescendent du sommet. La route est interdite aux cyclistes ok, ca peut se comprendre lorsque le train est en circulation mais tôt le matin, je ne vois pas le problème.

Encore un autre.

J'avais préparé un beau parcours, c'est sans compter sur une route barrée, on passe le panneau route barrée en se disant à vélo on va bien passer, ben loupé!!!!! demi tour.

Dernier col auvergnat pour Idris.
Je ne sais pas comment il fait pour enchaîner toutes ces journées de vélo avec en plus les horaires de train à respecter, c'est un extra terrestre, de plus il est sans stress, cool cool.
J'attends de connaitre son dénivelé total de ses quelques jours de vacances. ( pas de risque de le trouver sur une plage a se faire dorer la pilule hi hi) 
Je crois qu'il est plus connu que Macron, il a reçu un commentaire sur Facedebouc d'une jeune fille qui était étudiante avec lui ( pas vu de longtemps) la nana dit, je t'ai croisé au pied du Puy de Dôme, incroyable! Ce matin en gare de de Clermont, un mec l'apostrophe, t'es pas Idris? ha ha, il a failli en louper son train. Il est reconnu par son blog Velomontagne.
Bonne route Idris.

Vive la retraite

J'apprends que mon pote Monmarcel veut se faire un petit séjour à Allanche en gîte et seul, je me dis j'irai bien l'accompagner, je reviendrai le lendemain. Je lui fais part de ma proposition il accepte avec joie, ben oué, c'est mieux à 2 sur la route. Nous avons tout notre temps, on démarre à 9h de chez lui. Nous avons à peine 120 km, une courte balade de routine ha ha. Et GPS inutile, je connais parfaitement toutes les routes.

Monmarcel à bloc, sac à dos de travers ha ha

De belles bosses pour mon grand randonneur.

Une pause technique après la montée de Clemensat

Sauriers. J'ai fait un peu la course avec un cyclo ( il n'est pas passé devant mais je n'ai pas pu le gratter)

Un joli coin juste avant le col de la Chaumoune

Et il est content.

Bonjour le Cézallier, nous voilà.

J'ai rencontré une jeune fille sur Facedebouc partie pour plus de 4 mois à travers la France et surtout l'Auvergne, je lui ai proposé de traverser le Cézallier, j'ai envoyé le parcours, nous nous rencontrons à La Godivelle, vraiment une belle rencontre, on papote surtout Méline hi hi. Elle était déjà en grande conversation avec un d'jeune de la Godivelle, pourtant ils ne sont pas nombreux là haut. On discute autour d'un bon demi.

On est pas beau? ha ha.

Y en a pour tous les goûts. J'admire Méline ( surtout pas stressé, avant hier elle a fait 23 km en 4h, chaque personne rencontré elle piaille ). Je ne me vois pas avec un vélo de 40 kg, chapeau Méline. 

On se sépare en se donnant rendez vous demain au camping de Blesle.

Monmarcel ravi de pédaler devant ce beau paysage.

Il aura fait une belle moisson de cols durant ce séjour. 

Monmarcel a faim ( pas moi hi hi) Pas facile de se restaurer, les commerces disparaissent, pas les chiens par contre, j'avertis Marcel, il y a 2 ans je suis passé devant une ferme, un chien m'a coursé, je lui raconte qu'on approche, ca ne manque pas le chien surgit à bloc ha ha saleté de chien il est pas encore crevé cette saloperie ha ha.
Méline s'est faite taillé le mollet par un clébart, une belle plaie. Je trouve inadmissible qu'on laisse ses chiens en totale liberté sur les routes, et bien souvent on entend ces cons de maîtres dirent mais il est pas méchant !!! Parce que les plus cons, c'est pas les chiens.

Nous arrivons au gîte, j'attends Monmarcel devant la porte, je ne le vois pas arriver! Faut dire qu'on finit par une belle bosse et Monmarcel est monté à pied ha ha fainéasse.

Un super gîte que je recommande http://lamaisondisa.monsite-orange.fr/ 
Dés notre arrivée, on nous offre une bière, après nous être installés, la propriétaire nous propose une lessive de nos vêtements, super. Arrive l'heure du souper, apéro offert ( Avèze j'adore) suivi d'une truffade délicieuse, je ne parle pas du St Nectaire super bon, salade du jardin et un excellent gâteau à la rhubarbe également du jardin. Nous voila rassasiés.

Balade digestive, bien sur avec des chiens mais ceux là sont sans danger, juste un peu collants.
Marcel, tu pues des pieds hi hi hi

Après un copieux petit déjeuner, je ne donne pas le menu ce serait top long, tellement copieux que j'effectuerai le retour de 160 km avec seulement une banane.
Nous partons par Pradiers, une belle montée, Marcel m'accompagne jusqu'à Blesle, il frétille depuis qu'il a laissé les sacoches hi hi.

Et aller, encore un autre, ben bon dieu!

Marcel n'arrête pas, qu'est ce que c'est beau ha ha ben oui c'est pas Puy Guillaume hein?

On flâne. A Apcher je crois, encore une saleté de chien, cette fois il ne lâche pas prise, il essaie de me choper le bras, je suis en bosse impossible de le semer, je gueule très fort ouf il arrête sa course, Marcel est derrière, à toi.
Sur le Cézallier c'est pas les bagnoles le danger mais les clébards.

Samedi une belle journée de vélo m'attend, je vais surement passer par là, je ne connais pas le parcours, l'organisateur annonce 200 bornes et plus de 4000, on verra bien, ce sera la surprise.

Vue sur les monts du Cantal.

Nous arrivons à Blesle, nous retrouvons Méline attablée devant son PC, encore un bon moment de causette. On claque la bise et bonne route Méline.
Je laisse Monmarcel et je file sur Brioude, un peu de plaine fait du bien, je finirais par de belles bosses et une grosse chaleur, je transpire des bras et des jambes, heureusement j'ai beaucoup bu, pas de déshydratation, ouf. Une pensée pour Marcel qui doit monter le pas de Peyrol ce matin.
2 belles journées sous le soleil auvergnat. 284 km et 3550 m de dénivelé.

Vive la retraite