Rendez vous avec Patrice à Durtol pour reconnaitre notre 600 du samedi 11 juin.
Durtol, Patrice arrive 3 mn après moi, c'est parti par le col de la Moréno, chaud dans la bosse, inquiet de voir de gros nuages mais non on passe le col sans pluie.
Mon vieux Canyon qui approche les 80 000 km, je viens de me séparer de mon Pelso qui monte les bosses de plus en plus mal, je vais le remplacer bientôt.
Le beau temps va s'installer, malheureusement le vent également, on va en chier pendant 308 km.
Pendant que je pose une pêche , Patrice s'habille, bon il aurait du le faire avant la descente.
Tout d'un coup son vélo guidonne, il prend peur, aie aie si souci on va faire demi tour, en fait il grelottait, Patrice, pas le vélo
Arrêt cimetière, bien pratique pour remplir les bidons.
St Sévère, une pause à coté du facteur François.
Expo de vieilles bagnoles.
On commence a recharger et c'est pas fini.
C'est bon hein?
Salut François, à la prochaine.
Joli village.
Un clin d'œil à notre copain le Breton.
Des champs de blé à perte de vue, on se croirait en Ukraine.
Issoudun, nous avions hâte d'y être, les visages commencent à être marqués.
Des lignes droites à n'en plus finir et ce vent épuisant.
Aubigny-sur-Nére, le point le plus haut sur la carte, enfin le vent favorable.
Nevers est encore loin, l'organisme fatigue.
Minuit, enfin l'hôtel, heureusement j'avais rentré le parcours sur le Garmin, sinon pas facile à trouver, nous sommes archi cuit, au bord de l'épuisement. Je sors de la douche Patrice s'endormait, je l'entends se cogner dans la douche, à l'hôtel première classe les douches sont pour gens normaux
On fait le plein.
On quitte Nevers, arrêt à la boulangerie pour les derniers 200 bornes.
L'Allier, Patrice voit des cigognes, j'ai un doute mais il a raison ( bon pas toujours hein )
Une courte pause.
On discute et on compare les jambes des cyclistes à celles des rugbymans, y a une bizarrerie les cyclos tout maigres et les autres des gros jambons
La discussion continue, Patrice me raconte qu'à 25 ans il courait beaucoup, il avait interdiction de se mettre en short car cela aurait pu créer une émeute tellement il avait de belles jambes ( bon, c'est plus le cas)
Repas de midi, peu apres nous faisons une terrasse à Vichy, on se croirait à Abidjan
L'arrivée n'est pas loin, et heureusement j'en vois un bien cuit
Peu avant Riom on se sépare, à quelques encablures de chez lui, Patrice se prend la tête avec des flics garés sur une piste cyclable, ils lui conseillent de rouler sur le trottoir alors que c'est la sortie de l'école, ca démontre que les flics se fichent totalement des cyclistes et du code de la route! bande d'enfoirés.
Sinon, super 600 et tres content d'en finir. On se dit à demain 4h30 pour le départ du brevet ou une vingtaine de cyclos ont rendez vous.
Vive la retraite
Le lendemain 4h 30
Patrice et Agnès sont à pied d'œuvre pour l'accueil des premiers cyclos.
Ils vont avoir une belle météo, pas trop de vent et soleil.
A demain les solides.
Mes potes Alain et Jean Jacques, pas les derniers mais presque, bon courage les gars.
J'aurais aimé être des vôtres, j'ai besoin de repos
Ce week end a lieu la Volcane une cyclo organisée par un club voisin, j'y serais peut être aller faire le petit parcours mais à 40€ l'inscription pour faire 67 km, c'est se foutre de notre gueule comparé à notre brevet de 600 km à 5€ l'inscription et si on compte nos frais avec l'hôtel on arrive à 50€.
Faut quand même pas pousser
Si je compte bien la Volcane c'est 0,60 du km, le brevet c'est 0,091 du km et ca dure beaucoup plus longtemps.
En attendant les cyclos.
On casse la croute
Les voilà
Une vingtaine de partants, 2 abandons.
Un super cyclo de St Jean du Gard.
Et enfin mes potes Alain et Jean Jacques.
Bravo!