Je prends des nouvelles de mon copain Alain, il m'annonce demain je fais un 300, merde bien envie de les accompagner mais j'ai le Cantal dans les pattes, ce sera trop dur, tant pis j'y vais.
Rendez vous à Gannat 5h, j'y suis à 4h50, Alain arrive, on attend Jean Jacques qui se pointe à 5h04, bon on l'engueule pas .
Encore une fois, je me caille grave, 8° au départ, plus que 1° une fois en cambrousse et je suis en court.
Quelques km plus loin, un pont barré et bien barré, on est sur les terres d'Alain, il connait, on passe par des pistes cyclables, on tombe sur un escalier, on monte sur le pont de St Loup , au bout il faut redescendre, bizarre ce truc mais chouette.
On fera quelques km supplémentaires, au début on s'en fout mais 18 km de plus sur la fin, ca n'en finit plus.
Jamais passé par là.
J'aime la longue distance avec mes compères, nombreux même très nombreux arrêts. On a le temps on est retraités alors la moyenne rien à glander, on profite.
Contrairement à d'autres qui ne vivent qu'avec la moyenne, j'en connais au club, notamment le président on arrive d'une sortie vouahh on a fait 28 de moyenne et ils sont contents, bon à plus de 70 ans je m'en tape, des fois tellement la moyenne est haute qu'il abandonne en route allo maman
On se promène.
Dornes, excellente boulangerie, je me régale d'un pain aux raisins, je vois sortir mes copains avec un sandwich, merde j'avais pas vu, j'y retourne, le sandwich fera ma journée.
Nevers
On file sur la Charité.
Et allez, ca bouffe encore.
J'adore ces affiches. Macron a la cote ici, et dire qu'il sera réélu dimanche
Un point d'eau chaude à Argenvières, impossible d'avoir de l'eau de froide.
Notre voiture suiveuse.
Quelque part dans l'Allier
Souvigny, Alain a encore faim, nombreuses boutiques fermées, ouf une boulangerie.
Le final devient dur, Alain porte 14 kg de plus que moi ( je lui dis tu portes un vélo et les sacoches en plus )
Vivement la fin.
Avec la route barrée, 18 km en rab, les plus difficiles, content d'arriver au parking, Alain rêve de son plat de patates ce soir, j'ai dit à ma Bribri ne prépare rien j'aurais pas faim, finalement entendre Alain et ses patates j'ai chopé la fringale. Un gros plat de nouilles avant la douche.
Une belle journée, sans Alain je n'aurais jamais repiqué au PBP, tout peut arriver il a ce qu'il faut pour réparer et il sait faire, il grogne jamais, a part qu'il a toujours faim
Pas sur d'un quatrième PBP, a voir. Plus question pour moi de rouler des heures sous la flotte.
Merci Alain et Jean Jacques.
Vive la retraite