Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Veloblan
  • : Balades à vélo route VTT et marche dans mon Auvergne
  • Contact

Profil

  • Veloblan
  • Vieux grincheux mais sympa.
  • Vieux grincheux mais sympa.

Météo

Strava

Kilométrage

  KM Dénivelé
2009 21522 209578
2010 22034 220935
2011 25545 247360
2012 25605 264901
2013 25435 245316
2014 26367 262585
2015 20899 192728
2016 22815 215402
2017 23412 229890
2018 21079 195913
2019 22419 195909
2020 26017 251984
2021 25525 209404
2022 25614 208131
2023 23592 195003
2024 7503 51381

 

 

9 septembre 2023 6 09 /09 /septembre /2023 20:50

Ma fille m'annonce, et si on participait? pourquoi pas, on s'inscrit et rendez vous au col de Ceyssat pour une montée de nuit au sommet du Puy de Dôme, premier départ 20h30.
Lampe frontale obligatoire, j'allume quelques mn avant, merde ca marche pas, panique, je tape un peu dessus ca fonctionne, ouf.

Trophée des Muletiers 2023

C'est organisé par mon ancienne entreprise ( T2C ) cela va me permettre de revoir quelques anciens collègues. 

Trophée des Muletiers 2023

J'ai participé en 1995, un temps de 18'02", pourtant pas coureur à pied, j'étais monté au col à vélo.

Trophée des Muletiers 2023

2 anciens collègues, Camel retraité avec qui j'ai fait un Roanne Thiers et Saïm le président de l'association qui me rappelle une sortie vélo en Lozère ou il en avait bien chié, content de ces retrouvailles.

Trophée des Muletiers 2023

Ma fille rentre des Alpes, elle a monté quelques sommets jusqu'à 3000, bien fatiguée elle ne souhaite plus participer puis ce dont je me doutais elle arrive. 
Dans la famille on est increvable lol

Trophée des Muletiers 2023

Je pars faire le parcours d'échauffement une heure avant le départ, en effet ca ne sert à rien mais obligatoire.

Trophée des Muletiers 2023

Voilà ma fille Karine et un copain, elle n'a pas les jambes mais tant pis, pendant sa montée un papy devant elle fait un malaise, bien sur elle s'arrête pour porter secours, les autres passent indifférents, ce qui lui faire perdre du temps mais vu sa motivation, pas bien grave, elle aura fait un beau geste dont je suis fier, elle me dit, cela aurait pu être toi.

Trophée des Muletiers 2023
Trophée des Muletiers 2023

On nous annonce le départ pour 20h30, puis 20h45, il parait qu'il faut attendre le gagnant de l'an dernier, finalement le départ est donné à 20h50 de 10" en 10".

Le mec qui donne le départ me demande d'enlever mes mains des poches, ca fait pas coureur gros rire

Trophée des Muletiers 2023

Je tape la discute avec une dame sympathique, Nadette qui me raconte s'être mis à courir à 60 ans, elle pense mettre 22 ou 24 mn, c'est bon je vais la garder en point de mire. 
Je vais doubler cette dame à mi pente, ma loupiote s'éteint, je ne vois plus rien et je trébuche, merde je tripote et ca remarche, ouf, j'avale de la poussière, la gorge archi sèche, tant pis je cale pas, dans le noir je suis désorienté, j'aperçois l'escalier, ouf déjà!

Trophée des Muletiers 2023

J'arrive, j'ai soif, il m'a fallu un peu de temps pour repérer une table de ravitaillement un peu planqué, en principe j'aurai du avoir un ticket avec mon temps, mais pas vu.
Quelques bricoles de l'organisation a revoir.

Trophée des Muletiers 2023
Trophée des Muletiers 2023

Dans la descente je croise ma fille qui va en finir.

Trophée des Muletiers 2023
Trophée des Muletiers 2023
Trophée des Muletiers 2023

Arrivé en bas je cherche un peu, on a droit à un T-shirt, je ne trouve pas, tant pis je me casse, habituellement a cette heure je suis au lit, j'apprendrais le lendemain que j'ai fait premier de ma catégorie, ben merde je m'y attendais pas du tout, j'ai quelques restes à vélo mais à pied, pas mon truc.
 Tant pis, comme me dit Karine t'as du perdre un saucisson rire bleu

Bien content de ma participation 21'42", 18 ans plus tôt j'ai fait 3'40" de moins.

Général 212 sur 347 salutations zen

Les résultats 

 

Vive la retraite 

Partager cet article
Repost0
12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 07:52

J'attendais une belle journée pour tenter ce parcours déjà fait avec Sergio mais cette fois en couché et seul. La réussite n'est pas garantie, j'approche les 10 000 km en couché, je l'ai bien en main mais je me connais peu en montagne, avant de partir je pèse l'ensemble, 19 kg gloup!
Comme prévu ce sera difficile dans les bosses.
Mon pote Monmarcel m'accompagne sur 50 km, ensuite je n'ouvrerais plus la bouche sauf pour grignoter.
 

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

C'est parti.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Nous partons sur du quasi plat pendant 100 km, le dénivelé se fera donc sur 300 bornes, j'aurai du partir dans l'autre sens.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

J'entends souvent autour de moi que le vélo la nuit c'est trop dangereux, alors que c'est tout le contraire, la nuit j'ai du croiser une dizaine de véhicules en tout, tous m'ont croisé ou doublé au ralenti en laissant une bonne distance alors que j'ai du frôlé la mort le jour du coté de Besse, je raconterais plus loin. Je possède 3 feux rouges dont 2 clignotants et un bon phare devant alimenté par ma roue moyeu dynamo.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Les routes sont complètement désertes.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

La Chapelle Laurent, je me dirige sur l'aire de camping-car pour faire le plein d'eau.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Y a de plus en plus de ferrailles.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

A contre jour, les montagnes du Cantal ou je passerais cette nuit.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Je descends sur Ruynes en pensant boire un coup chez Annie, malheureusement la terrasse est bondée, il me semble que c'est la fête à Ruynes, tant pis, pas d'arrêt.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Un arrêt photos à Chaliers.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal
Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Bonne nuit les copines, ce sera ma seule compagnie pour toute la nuit.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

La nuit tombe sur le cirque de Mallet. Je descends sur Chaudes Aygues, encore 2 bars ouverts, mais des fêtards en terrasse qui gueulent à mon passage, pas d'arrêt.
J'arrive à Pierrefort km 220, le sommeil m'a pris au pont de Tréboul, je n'avance plus et je zigzag, il est temps de faire une pause, je passe devant la boutique d'un brocanteur avec un abri plein de vieilles choses, je repère des chaises, j'en aligne 3 et je pionce malgré des hauts parleurs qui diffusent de la musique a plein, p'tain, ils font tous la fête dans le coin, pas de réveil, le froid me réveillera bien, j'ai oublié de ranger les chaises, le brocanteur va se poser des questions et faire l'inventaire ha ha. 
J'avais le moral dans les chaussettes et pensais a ce qui m'attend, finalement la forme est revenue, ouf.
 

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

J'ai passé le col de la Griffoul, ouf, ( le col de Prat de Bouc une formalité) j'ai eu du mal, j'ai fait 3 pauses, une première, rien d'étonnant, le vélo pèse 19 kg.

Demain passe l'étape Sanfloraine, j'ai bien apprécié les panneaux placés tous les km annonçant le sommet.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

A Dienne, je refais le plein d'eau, j'ai un coup de moins bien, un banc me fait face, allez hop, un petit somme je suis réveillé par le froid et d'attaque pour grimper le col de Serre, le jour se lève enfin, la nuit fût longue.

J'aime bien ces panneaux du genre le conseil départemental investit, ok mais avec nos sous et ca c'est pas marqué.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Les politiques ont fermé la route qui mène direct au pas de Peyrol pour obliger à passer par le col de Serre, pourquoi? tout simplement pour passer devant le truc qui sert de bar qui à coûté des centaines de milliers d'euros et fréquenté par quasi personne, encore une grosse connerie payé par qui? hé hé.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Le truc qui sert à rien! C'est pas grave, on est là pour payer.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal
Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Je vais arrivé à Cheylade, je sais qu'il y a des travaux, je suis un peu inquiet, mais c'est bon seulement une centaine de mètres a rouler dans les cailloux.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

En traversant un village il me semble avoir vu une petite boulangerie, demi tour effectivement je ne me suis pas trompé, 2 pains aux raisins vite avalés.

Une belle vue sur Apchon.

Un 400 montagneux en couché dans le Cantal

Plus de photos, j'arrive dans le Sancy par le col de la Chaumoune, je descends sur Compains, un club maillots rouges est stationné, un bonjour, j'ai su par Strava le nom de ce club, les Martres de Veyre) l'avantage de Strava on peut voir tous les cyclistes rencontrés.

J'arrive à Besse, jamais vu autant de circulation, a croire que les gens passent leur vacances dans la bagnole ( ou t'étais en vacances? ben dans ma bagnole ha ha) jusqu'à Aydat des centaines de bagnoles dont pas mal m'ont frôlé, très en colère je décide de rouler à 1m50 du bord, incroyable tous attendaient pour me doubler sans klaxonner, alors un conseil, ne roulaient plus dans le fossé à vélo.

Un superbe parcours que j'aurais du faire dans l'autre sens pour finir en plaine et surtout sans ces putains de bagnoles. 

Le couché c'est bien mais pas en montagne, j'étais un peu chargé, j'ai du poser le pied plusieurs fois, jamais fait en vélo droit. Je me souviens de la côte de Chanterelle, 3 arrêts.

400 bornes et 6525 m de dénivelé, j'en ai vraiment bavé pour finir

 

Vive la retraite

Partager cet article
Repost0
8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 20:32

Je savais depuis pas mal de temps que ce défi couvait dans la tête d'une cycliste auvergnate Marie Hélène et avec l'aide d'une de ses connaissances, un Belge Auvergnat, le défi Les Fadas du Puy Mary est né. Ce genre de défi me plait bien, j'ai déjà participé aux Cinglés, Galériens et Bicinglés du Ventoux, également les félès du Grand Colombier, alors le défi dans ma région natale je ne pouvais pas ne pas y aller.
Je suis d'accord avec les organisateurs, c'est le défi le plus beau.

Je suis parti de St Bo à 4h15, je me gare à Murat, sur le vélo à 5h50, c'est parti, heureusement j'avais prévu les températures fraîches, 3° ca caille, j'enfile sous pull et sous gants. A mi pente du Pas de Peyrol ca se réchauffe, il fera 25 ° au sommet dans la journée.
Pas de Sergio ce matin, je pars trop tôt, il veut profiter de son jour de repos, il partira plus tard pour une virée de 200 bornes dans le Sancy.( fainéasse ha ha)

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

J'avais commandé ma carte de pointage depuis quelques temps, j'informe l'organisateur que je n'aime pas faire tamponner, pas de problème je ferais des photos et j'ai également ma trace Strava prouvant mon parcours, merci Hugo.
Les organisateurs de brevets sont généralement de la vieille génération et ils tiennent à leur tampon, faudrait faire comme au gouvernement, virer les vieux ha ha, encore quelques années et on aura oublié les tampons, déjà de nombreux cyclos possèdent un GPS, il est tellement facile de vérifier le parcours sur Strava, tout le monde a un smartphone ( sauf les vieux) hi hi. ( chui vieux mais j'ai tout ce matos)

 

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

J'aime faire des photos au lever du jour, c'est superbe. Sur ma gauche le Puy de Peyre Arse, monté à l'automne dernier avec les potes, on y retournera.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Même si le Ventoux est beau ben là ca n'a rien a voir, c'est encore plus beau que beau! Et surtout pas la foule de touristes.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

La première montée, pas vu un seul véhicule.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Et l'autre là, je m'apprête à faire la photo et la vla qui se retourne, Pfffffffff Bêcheuse! 

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Je suis loin d'être un photographe, je reçois des compliments pour la qualité de mes photos, j'ai pourtant un APN basique, mais je ne fais pas comme la majorité, prendre des photos avec un téléphone tout en roulant et a bout de bras ha ha si si. Je prends le temps d'observer la nature, parfois je fais demi tour pour ne pas louper un bon plan.

 

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Pas un chat, ce ne sera pas le cas plus tard.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

De récentes toilettes ont été aménagé au pas de Peyrol, problème elles sont fermées les 3/4 de la journée, peut être pour ne pas faire de tort au resto. Je devais faire tamponner le carton au sommet mais j'ai juré de ne plus consommer là haut depuis un jour de pluie il y a des années, nous étions montés avec des copains, on s'abritait coté route sous un store que le patron s'est empressé de relever. ( un vrai commerçant).

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Col de Néronne

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

En bas Récusset, souvenir d'un court séjour avec velotrainer.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Salers, je fais le plein de bidons dans les toilettes très propres et ouvertes!

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Alors là, j'ai eu largement le temps de faire la lecture ha ha, j'en ai bien bavé, heureusement que je n'ai pas fait cette montée en dernier. La pente avoisine les 17%. J'ai fait la photo à la descente.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Salers, trés beau village mais piège à touristes, faut payer pour se garer dans le Cantal, une honte. Sergio se souvient du dernier flan consommer ici hein? il était super raplapla et pas donné! Moi je l'aurais balancé dans le magasin ha ha. Encore un lieu ou je ne consommerais pas.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Les habitations sont très belles.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

J'approche d'Apchon, je passe rarement ici.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Je repars par le col de Serre, ( gros travaux au sommet, une route est barrée, ouf il en reste une) j'adore monter ce col avec une vue superbe sur le Puy Mary. Je dois refaire les bidons, à Cheylade, petit village j'aperçois des toilettes très propres avec un robinet col de cygne pour remplir mes bidons, c'est rare, habituellement le bidon a du mal à entrer dans l'évier. 

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Admirez!!!! Ou aller pour trouver plus beau.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

La route coté Falgoux, on distingue bien la pente énorme.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

J'ai même pas envie de rentrer.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Je viens de franchir le col du Pertus, j'appréhendais, la dernière fois avec Sergio j'étais passé difficilement, cette fois ca va mieux, arriver à St Jacques demi tour re col du Pertus, c'est bien passé.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé
Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Second passage à Mandailles, je refais les bidons pour la dernière fois, j'ai du boire 5 litres bizarrement pas faim, j'ai consommé une banane et une barre chocolatée, ce qui veut bien dire pas la peine de bouffer pourvu qu'on boive.
Grosse foule à Mandailles, ce village est très vivant, les restos doivent bien bosser et c'est surement moins l'arnaque qu'à Salers, les parkings ici sont gratuits. Une bonne adresse, chez la Guiguitte.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

La dernière montée fut pénible, tous les cyclos me doublaient, certains c'était normal, sur Strava nous avons la possibilité de voir qui l'on double ( rare) ou qui l'on croise, j'ai vu que Couffignal m'avait doublé, je m'en souviens bien, le courant d'air a failli me foutre par terre hi hi, il m'a salué mais il a pas du entendre le mien de salut hi hi.

Défi du Cantal 176 km et 4226 m de dénivelé

Content d'avoir accompli ce défi, les années passent et ce genre de truc va devenir de plus en plus difficile pour moi, quoi que j'en ai pas trop bavé.

Merci Marie Hélène et Hugo, très beau défi, en espérant que de nombreux cyclos se lanceront, ( j'en doute un peu).

176 km et 4226 m de dénivelé, en comptant tous les cols franchis 2 fois, un total de 18.

Parcours sur relive

 

Vive la retraite

 

Partager cet article
Repost0
24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 20:00

Inscrit depuis longtemps a ce raid, le jour J est enfin là, mais voila, je n'ai pas assez mesuré la difficulté de cette épreuve surtout à vélo couché, bref, le départ est donné à 21h, nous sommes 27 sur 37 inscrits a prendre le départ, le peloton reste groupé jusqu'au pied du Pic de Nore, nous sommes 2 vélos couchés en queue, a l'approche du Pic de Nore l'orage éclaire le ciel mais pas d'eau, le dernier km est dans un brouillard très épais, je ne vois plus la route, j'aperçois des lumières, ce sont 2 auvergnats qui enfilent le kway, je n'avais même pas vu que j'étais au sommet, vite je me lance derrière eux, je roule dans l'herbe à 2 reprises, je ne vois rien! Ouf 1 km plus bas le brouillard a disparu, mes 2 auvergnats vont me larguer dans le col de la Croix de Sous, je monte péniblement, le repas du soir tente une sortie, il pleut l'orage gronde puis un éclair très violent en même temps le tonnerre, je suis aveuglé, je pense mon Garmin éteint et plus de lumière a mon phare, grosse panique, en fait je suis resté 10 secondes aveuglé, je suis en panique il n'a pas du tomber loin. Je file dans la descente il pleut fort et l'orage disparaît. Plus de force dans les jambes, je vois un panneau Carcassonne, c'est bon je rentre. Terminé pour moi. C'est Bribri qui va être soulagé de me voir rentrer à 2 h du mat.

Photos

L'ERB11 à Carcassonne

La permanence

L'ERB11 à Carcassonne

Nous faisons plus ample connaissance avec les engagés dans cette galère ( on ne s'en doute encore pas)

L'ERB11 à Carcassonne

Bertrand a tout prévu, le plat de pâtes en terrasse a 2 pas de la permanence.

L'ERB11 à Carcassonne

On se régale.

L'ERB11 à Carcassonne

Un solide au premier plan, dans les 3 premiers.

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

Bertrand a embauché un speaker, il est au top.

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

Bertrand m'encourage.

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

Les 4 auvergnats, un seul ira au bout Irvin, les 2 autres moins aguerris n'ont pas démérités. Et moi heu!!! kes que je fous là.

L'ERB11 à Carcassonne

Et dire que seulement 10 seront finishers. Non seulement nous allons tous prendre l'orage mais ensuite un gros vent de face et là bas c'est pas du vent d'Auvergne, faut être solide.

L'ERB11 à Carcassonne

Départ devant la porte Narbonnaise

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

Le lendemain avec Bribri nous filons à Quillan au km 350 ou un conséquent ravito attend.

L'ERB11 à Carcassonne

Toute la famille de Bertrand est sur le pont, les parents, l'épouse, leurs 2 filles + les cousins, ils répondront a toutes les demandes, de vrais pros.

L'ERB11 à Carcassonne

En fait je ne regrette plus mon abandon, je vais enfin voir les solides, ils commencent à être bien entamés, le vent fait des dégâts pourtant le plus dur est a venir.

L'ERB11 à Carcassonne

Les 3 premiers!

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

Un petit somme qui a duré 5 mn et c'est reparti, mais comment font ils? Tout ca pourquoi? pour rien, ils repartiront avec une casquette et une bouteille de vin et content d'en avoir fini, c'est clair, c'est pas des fouteux, ils ne recherchent pas la gloire seulement le plaisir de l'effort gratuit. On ne parlera pas d'eux dans le journal, pourtant combien sont ils capable d'en faire autant? une poignée.

L'ERB11 à Carcassonne

Voila un second groupe, je suis super content de voir Irvin un peu entamé, normal mais je suis absolument certain qu'il ira au bout, c'est sa première longue distance, il n'a pas choisi la plus facile, quand on pense que tout ce petit monde était encore au boulot la veille. Dés l'arrivée après quelques heures de repos tout le monde repart pour retourner au boulot, certains en train, d'autres en voitures sur Lyon, Bordeaux, Perpignan, Clermont Ferrand, Baptiste en Corréze!

L'ERB11 à Carcassonne

Chapeau Irvin, tu m'épates, une vraie machine.

L'ERB11 à Carcassonne

En fait a par tes pneus, tout va bien hi hi.

L'ERB11 à Carcassonne

Le guerrier se prépare a repartir après une petite heure de repos.

L'ERB11 à Carcassonne

Baptiste, un sacré jeune, tout juste 27 ans, il part sur des trucs la fleur au fusil, pas de vêtement de pluie, le strict minimum. Il n'était pas en bon état, mal a un genou les copains l'ont motivé, il est reparti. Indestructibles ces mecs, pas une plainte.

L'ERB11 à Carcassonne

La sacoche d'Irvin.

L'ERB11 à Carcassonne

Le mécano a l'oeuvre, ils ont tout prévu même la station de graissage.

L'ERB11 à Carcassonne

Le staff

L'ERB11 à Carcassonne

Le second groupe de 6 sur le départ avec Bertrand qui va pratiquement faire tout le boulot ( il va dire que c'est pas vrai mais Irvin m'a confirmé)

L'ERB11 à Carcassonne

Les parents de Bertrand très impliqués dans l'organisation, le papa a 3 PBP a son actif, pas étonnant que le fils marche. Yvette la maman a du se lever tôt ce matin, quelle motivation.

L'ERB11 à Carcassonne

Après la seconde nuit je file a la permanence en espérant voir les premiers, je tombe sur Cyssou qui a fini autour de 5h du mat avec ses 2 collègues, il me dit avoir trouvé le parcours difficile ( je ne risquais pas d'arriver)

L'ERB11 à Carcassonne

Dans la matinée arrive le groupe Bertrand, ca y est c'est fini, un sacré bonheur!

672 km , j'ai vu des garmin affichés 8400m de dénivelé, même s'ils sont un peu optimistes il devait bien y avoir 8000.

L'ERB11 à Carcassonne

8 arrivants, 2 autres vont suivre dans les délais, ils finissent seuls a quelques mn l'un de l'autre, un sacré mérite les gars.

L'ERB11 à Carcassonne

Je discute un moment avec Jean ( au milieu) il va s'endormir en me parlant!

L'ERB11 à Carcassonne

Maxime, chemisette et short, mais qui dirait qu'il vient de faire 672km, même pas de cuissard et pas mal aux fesses ou si peu, ils sont incroyables.

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

Quelle famille, des gens simples toujours prêts a rendre service sans attendre de retour.

L'ERB11 à Carcassonne

Dans l'attente des derniers, une jeune fille demande de l'aide, dérailleur cassé, elle vient de Barcelone et se dirige sur la Dordogne avec un vélo que je ne prendrais même pas pour aller chercher le pain hi hi. Le neveu de Bertrand apporte la caisse a outil, change le dérailleur avec quelques difficultés, il a fallu tarauder le cadre, et tout ca avec le sourire, quand je vous dis qu'ils sont exceptionnels

L'ERB11 à Carcassonne
L'ERB11 à Carcassonne

La réparation se termine, la jeune fille ( Camille) va repartir contente.

L'ERB11 à Carcassonne

L'avant dernier

L'ERB11 à Carcassonne

Et le dernier homologué, on discute, j'admire le calme de ce cycliste, il est tout souriant et content, bravo, jamais je n'aurais pu boucler ce parcours.

L'ERB11 à Carcassonne

Un parcours exigeant fait pour des solides, à vélo couché je ne pense pas que soit possible du moins pas en 40h, j'ai su que sur la fin un bon paquet de bosses à 17 %, moi c'était à pied!

Avec ma Bribri nous avons passé 2 journées super, côtoyé la gentillesse et la simplicité, et des cyclistes d'une grande modestie.

Bravo

 

 

L'ERB11 à Carcassonne

Les finishers

Récit d'un Rider arrivé dans les 3 premiers

 

ERB11 édition 1
J’ai découvert cette épreuve par hasard au travers d’un forum.
Après le PBP l’an dernier qui m’a donné goût à la longue distance et au roulage de nuit, je me dis que c’est l’occasion de rempiler pour une belle promenade chez nos voisins Audois. 
Entre temps, je m’inscris à la BTR et oublie un peu cet ERB11, pensant m’inscrire au dernier moment puisque ne sachant pas trop comment j’allais récupérer de Vézelay-Barcelone.
Un petit tour sur le site quelques temps plus tard et je m’aperçois que les inscriptions sont closes ! Mince…
J’envoie un mail à Bertrand, organisateur de ce tour de l’Aude, qui gentiment me rajoute sur la liste des inscrits. Le premier contact par mail m’a montré d’emblée à quel point le personnage est passionné et ultra sympathique.
La BTR s’étant bien passée et ne m’ayant pas trop laissé de séquelles (à part deux doigts !), je suis confiant pour cet ERB qui sur le papier est quand même plus « facile ». Le seul truc qui me chiffonne, c’est la météo qui nous attend : les prévisions sont mauvaises avec des orages, de la pluie et du vent annoncés.
Une sortie d’une centaine de kms quelques jours avant histoire de se dégourdir les jambes et me voilà en voiture pour Carcassonne vendredi en fin d’après midi.
Etant un peu en retard sur ma prévision d’arrivée, je me rends à la cité directement.
Tout le monde est déjà présent et Bertrand m’accueille chaleureusement. Un petit passage devant le speaker permet aux participants de se présenter.
Sur 37 inscrits, nous sommes seulement 27 au départ.
21h00, tout le monde s’élance pour cette première édition. Sortis de la ville, on se retrouve à trois pour entamer ce périple.
Pour l’instant, tout va bien, le ciel est chargé mais il ne pleut pas, la température est agréable et le niveau du groupe est homogène.
L’ascension du pic de Nore se fera sans grande difficulté mais un brouillard épais nous accompagnera dans les derniers kilomètres , à tel point que je dois me repérer au GPS pour anticiper les virages ! Le pic ne trahira pas aujourd’hui sa réputation.
Photo, coupe vent puis redescente prudente en croisant les autres participants qui montent.
La descente nous réservera une agréable surprise puisqu’une biche nous accompagnera durant une dizaine de mètres.
La traversée du Minervois jusqu’à la côte sera pénible : alternance de pluie et d’accalmies mais avec en permanence une route trempée et un vent, bien que favorable, usant car latéral par moments.
Photo aux Cabanes de Fleury, on en profite pour recharger en eau puis on attaque quelques kilomètres avec 90 km/h de vent de face avant de bifurquer vers le sud.
Je commence à être bien entamé à cause de cette météo qui ne nous épargne pas.
A Narbonne, je laisse mes compagnons de route filer et je m’octroie une pause. Je n’ai plus de forces, je suis fatigué et mentalement au plus bas. Dans ma tête, je file jusqu’à Port La Nouvelle et je prends le train pour rentrer. Je connais la suite et la perspective de rouler 50 ou 60 kms contre le vent ne m’enchante guère, surtout dans mon état de fatigue.
Je repars un peu mieux et reprends Laurent et Cyrille qui se sont arrêtés quelques kilomètres plus loin. Ils me motiveront pour poursuivre.
A Fitou, pause dans un point chaud où on dévalise presque le stock de pains au chocolat !
Cet arrêt m’a vraiment requinqué et c’est le ventre plein et le moral au plus haut que l’on reprend notre route contre une tramontane à 90 km/h.
Col de Feuilla, Tuchan, la progression est lente et on y laisse pas mal de jus. On décide donc d’un arrêt supplémentaire à Duilhac de Peyrepertuse dans une épicerie afin de prendre des forces pour rallier Quillan où se trouve le ravitaillement.
La suite est un peu plus abritée du vent mais la succession de petits cols commence à bien marquer les corps. Cyrille n’est pas bien depuis quelques dizaines de kms mais il s’accroche et serre les dents. Mes deux compagnons du jour sont des guerriers au mental d’acier, c’est vraiment plaisant et instructif de rouler avec eux, d’autant qu’ils ont de l’expérience dans les longues distances.
Quillan nous accueille enfin. Nous sommes à mi-parcours seulement et le plus dur reste à faire : les Pyrénées Audoises et la montagne noire pour terminer.
Alors là je dois dire que j’ai été bluffé par le ravitaillement !!! Un buffet gigantesque, une variété dans les plats (faits maison !!) proposés, et un accueil exceptionnel. 
Les organisateurs sont aux petits soins, souriants, gentils. Bref, on sent qu’ils sont vraiment passionnés par ce qu’ils font.
Ma chérie devant me retrouver vers Chalabre, je décide de repartir tout seul, laissant mes deux comparses se reposer un peu plus. Ils me rejoindront plus tard.
L’ascension vers Roquefort de Sault est magnifique : une petite route très peu fréquentée mais avec un beau pourcentage moyen. Après plus de 350 kms, elle calme un peu quand même ! Je continue sous une bruine pas trop dérangeante et entame, après le col de Garavel, la remontée vers le plateau de Sault. Je suis en retard sur le planning fixé au départ, à savoir terminer en 27h00. Tant pis, j’étais à deux doigts d’abandonner, donc c’est déjà bien d’être là !
Une descente rapide m’emmène au pied du col des sept frères. Je suis encore loin de Chalabre et Adeline décide de s’avancer à ma rencontre vers Belcaire. Ce col, je m’en souviendrai ! Non pas qu’il soit dur, mais la fin est interminable ! Une sorte de faux plat montant usant qui dure quelques kilomètres alors qu’on croit être arrivé au sommet.
Une petite parenthèse coup de gueule en passant pour les concurrents de l’Ariègeoise (qui se déroulait le même jour) : ce sont de véritables porcs ! J’ai découvert une route jonchée de détritus : emballages de barres, tubes de gel…. C’est vrai que remettre dans sa poche un emballage, ça prend vachement de temps ! Ces comportements sont intolérables et c’est en partie à cause de ces gens là que je ne fréquente plus trop ce genre d’épreuves.
Bref, je rejoins Adeline et ses parents quelques kilomètres plus loin pour un arrêt bienvenu : je viens de passer plus d’une heure sous la pluie et dans le froid.
Ils m’ont apporté un maillot propre (le mien est trempé) et de quoi manger.
Je me pose une bonne demi-heure histoire d’attendre Cyrille et Laurent, qui arrive finalement tout seul.
Cyrille n’a pas encore bien récupéré et Laurent a préféré tracer pour ne pas se refroidir et attraper mal.
Nous poursuivons donc jusqu’à Chalabre pour un arrêt au bar recommandé par Bertrand dans son Road book. Cyrille nous rejoins peu après.
La suite nous met en confiance : le Lauragais c’est plat, on va pouvoir se refaire un peu avant d’attaquer la montagne noire en dessert.
Alors le Lauragais en fait, ce n’est pas plat du tout. La seule route plate, c’est celle qui relie Castelnaudary à Toulouse, le reste est vallonné, mais plus du genre vallonné usant que vallonné tranquille, surtout après plus de 450 kms !
Cette partie là on l’a vécue comme un enfer : une succession infinie de courtes montées aux forts pourcentages et surtout l’impression de tourner en rond (« mais on n’est pas déjà passé là tout à l’heure ? »). La moyenne s’en ressent et on n’avance pas.
Le passage du canal du midi est un soulagement, on va enfin entamer la dernière partie !
La fatigue commence à se faire sentir et les pauses se multiplient : un arrêt de bus, un morceau de pelouse, tout est bon pour dormir un peu. C’et plus prudent car en descente, les trajectoires deviennent de plus en plus aléatoires, et à 50 km/h, le risque est trop grand de se sortir. D’ailleurs avec Cyrille, on n’est pas passé loin de la chute à cause d’une bestiole qui a traversé entre nous deux.
Paradoxalement, la fin m’a semblée moins dure que le Lauragais alors que sur le papier, il y avait plus de d+.
Nous arrivons enfin au terme de ces 675 kms à l’entrée de la cité, fatigués mais très contents d’avoir vaincu ce parcours.
Je tiens particulièrement à remercier Bertrand et sa famille pour leur accueil vraiment exceptionnel. Des passionnés comme eux, il n’y en a pas beaucoup et c’est vraiment un honneur pour moi d’voir participé à cette première.
Je remercie aussi mes deux compagnons de route, Laurent et Cyrille, pour leur bonne humeur tout au long de cette épreuve. J’espère sincèrement qu’on aura l’occasion de rouler ensemble à nouveau.
Un énorme merci à ma chérie et à ses parents pour être venus me soutenir et me ravitailler. Je les ai fait attendre pendant des heures….
Et en conclusion, j’ai été surpris agréablement par la difficulté de cette épreuve. Les conditions météo y ont contribué mais aussi certaines portions très peu roulantes.
Enfin, je trouve que l’état d’esprit général est vraiment génial. Il y a une solidarité formidable entre les participants, pas de prise de tête, pas de plaintes. Juste des gens simples et humbles qui ne se prennent pas la tête.
Merci !

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 17:06

Au printemps en surfant je lis une page qui me plaît tout de suite, ca parle d'ultra mais à ma portée et pas trop loin de mon Auvergne et surtout bien moins cher que le Tour du Mt Blanc que j'avais un peu prévu.

L'Ultra Tour du Mont Aigoual est né, 272 km et près de 5000 m de dénivelé, départ de Meyrueis dans les gorges du Tarn le 1 er Septembre 2013 à 5h du matin.

 Je suis sur place le 26 ce qui va me permettre une reconnaissance du parcours. La météo est excellente et ca va durer. Sur 2 jours j'ai fait le circuit, aie aie, un col va faire mal après Le Vigan, la Lusette, des passages à plus de 15% et ca monte pendant 10 bornes. Un total d'environ 10 cols, heureusement la région est vraiment superbe, peu de circulation et que de petites routes sinueuses.

 La veille de l'épreuve je vais assister a la présentation, nous serons 49, le dirigeant nous lit le règlement, les voitures accompagnatrices sont autorisées mais il insiste sur accompagnatrices et pas suiveuses et il est également interdit de rouler dans la roue d'un autre concurrent après la descente de l'Aigoual.

A y est, c'est le jour J, je me présente sur la ligne à 4h 40 avec l’éclairage avant et arrière plus le gilet jaune, ca n'empêchera pas certains d'être sans gilets ni éclairage arrière. 5 h pile on part, je passe devant le camping et dans le noir complet j'aperçois ma Bribri au bord de la route avec sûrement une larme à l’œil, elle n'aime pas me savoir sur les routes toute une journée.

Il devrait faire 4° au sommet de l'Aigoual mais comme d'hab la météo s'est plantée, nous sommes plus prés des 10° ouf, la descente en sera que meilleure. L'organisation a fait ca bien, des sacs sont mis a notre disposition au bas du col afin de se débarrasser du gilet et des lumières. Je fais parti des sans assistances ( je ne comprendrais jamais que l'on ait besoin d'une voiture pour pédaler) et pourtant on nous fait la leçon de ne pas jeter mais c'est bien connu un véhicule pollue moins qu'un bout de papier.

 Je porte un petit sac à dos avec un petit sandwich, de la poudre pour mes bidons et quelques pâtes de fruit + une banane ce qui suffira amplement.

Des portes horaires sont installées, nous devons passer avant 13h45 à l"Espérou ( je passerais à 12h47) et 15h au carrefour des Lucides ( 14h 15 pour moi, c'est tout bon) pour d'autres ce ne sera pas le cas ( 13 abandons). Les ravitos sont légers mais nous étions prévenus, nous devons être en autonomie.

Quelques photos du parcours prisent lors de ma reconnaissance.01 (FILEminimizer)Le jour de la course il faisait nuit noirerougesChaussures rouges, c'est Bibi02 (FILEminimizer)

03 (FILEminimizer)

04 (FILEminimizer)

05 (FILEminimizer)

06 (FILEminimizer)

07 (FILEminimizer)Et voila l'Aigoual après un peu moins d'une heure trente08 (FILEminimizer)

09 (FILEminimizer)

10b (FILEminimizer)Descente sur Valleraugue10 (FILEminimizer)

11 (FILEminimizer)

12 (FILEminimizer)Valleraugue, je pose les lumiéres et le gilet jaune dans un sac prévu a cet effet13 (FILEminimizer)

14 (FILEminimizer)

15 (FILEminimizer)

16 (FILEminimizer)

17 (FILEminimizer)Un nouveau col18 (FILEminimizer)Encore, il y en aura une bonne dizaine sur tout le parcours19 (FILEminimizer)

20 (FILEminimizer)

21 (FILEminimizer)On monte sur le Pompidou

22 (FILEminimizer)

23 (FILEminimizer)

24 (FILEminimizer)

25 (FILEminimizer)Le col de l'Asclier s'annonce27 (FILEminimizer)

28 (FILEminimizer)

29 (FILEminimizer)

30 (FILEminimizer)Encore un de moins31 (FILEminimizer)Je descends sur le Vigan32 (FILEminimizer)

33 (FILEminimizer)

34 (FILEminimizer)Il compte pas, je le passe en descente35 (FILEminimizer)Je viens de passer au Vigan, je vais rentrer dans la partie dure dure36 (FILEminimizer)Adios le Vigan37 (FILEminimizer)Un trop payé38 (FILEminimizer)

39 (FILEminimizer)Montée du col de la Lusette, le garmin indique jusqu' à 17%, disons de nombreux passages à 15% et ca va durer 10 km39 (FILEminimizer)

40 (FILEminimizer)Je pensais redescendre mais non41 (FILEminimizer)Enfin, très heureux d'en avoir fini42 (FILEminimizer)Porte horaire ici, 13h 45 et je passe à 12h 47, ouf43 (FILEminimizer)Enfin une descente qui va durer 44 (FILEminimizer)Et c'est beau, je me régale45 (FILEminimizer)Pas loin de Dourbies46 (FILEminimizer)

47 (FILEminimizer)Ce col n'est pas sur le parcours mais à 50m, je ne pouvais pas ne pas le passer48 (FILEminimizer)Tréves, superbe village51 (FILEminimizer)Carrefour des Licides, dernère porte horaire, passage obligé avant 15h il est 14h 15, ouf, c'est bon52 (FILEminimizer)Longue descente mais encore de belles montées avant l'arrivée53 (FILEminimizer)

54 (FILEminimizer)

55 (FILEminimizer)

56 (FILEminimizer)

57 (FILEminimizer)Je crois que c'est le Roque Sainte Marguerite58 (FILEminimizer)

59 (FILEminimizer)Aller derniére descente49 (FILEminimizer)Des vautours50 (FILEminimizer)Ils me guettent60 (FILEminimizer)Coup de fil à ma Bribri, je suis pas loin61 (FILEminimizer)

62 (FILEminimizer)63 (FILEminimizer)

64 (FILEminimizer)

65 (FILEminimizer)

66 (FILEminimizer)Trop content de voir ce panneau67 (FILEminimizer)Quelques photos de la veille68 (FILEminimizer)Retrait des dossards 70 (FILEminimizer)Et là Bibi71 (FILEminimizer)Le podium de l'arrivée72 (FILEminimizer)J'arrive trop tard, plus grand monde73 (FILEminimizer)Et pourtant, y en a derrière74 (FILEminimizer)Content d'en finir 76 (FILEminimizer)J'ai quand même eu mon plateau repas.

 

Assez content de ma prestation, j'ai toujours été bien. La météo était idéale malgré un bon vent de face les trois dernières heures.

 Un petit regret, je suis arrivé ( les derniers également) dans une indifférence générale, tout ou presque était plié, j'ai quand même eu mon plateau repas et je dois saluer la gentillesse des bénévoles, je comprends que sur place depuis 4h ils aient eu envie de plier.

J'ai roulé longtemps pas trés loin d'un cyclo qui forçait mon admiration, handicapé des deux pieds, il était obligé de s'arrêter afin de remettre ses bandes en place, je le doublais, il me redoublait, il m'a dit, dommage qu'il soit interdit de rouler ensemble,( d'autres et non des moindres ne se sont pas genés, le premier avec une moto devant lui, les suivants passent la ligne main dans la main ) il a passé la ligne quelques mn aprés moi dans une totale indifference, un peu honteux, et sans moto ni véhicule d'assistance.

Un autre petit regret, pas de récompense par catégories, pour une fois que je faisais 2. Ils ont sûrement tout donné aux parcours enfants hi hi hi.

Même pour le tirage au sort, sous le nez!

Un beau résumé sur vélo 101 bien raconté.

Je fais 30 en 11h 48 sur 38 arrivants dont 3 sur le parcours light 225 km quand même!. Au départ nous étions 49.

Belle épreuve, je ne participerais plus, trop de tricheurs.

Classements

 

Résumé d'Eric

 

Vive la retraite

Partager cet article
Repost0
16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 07:39

 

Nous avions ce défi en tête depuis cet hiver sur une idée de mon pote David qui adore le col de la croix Morand ( il l'a déjà monté 30 fois cette année.) Pas facile de dégager une journée avec Sergio et David, ils bossent tout les 2. Ce sera pour le 14 août puisque férié le lendemain. Départ à 16 h pour être frais pour la nuit. Et frais on va l'être, la température a frolé les 6° dans la nuit et pas équipé pour de telles températures, on s'est vraiment caillé dans les descentes.

Pour imaginer ce que représente 390 km et 10 000 de dénivelé, c'est l'équivalent de 2 marmottes, ceux qui ont participé se doutent de l'effort demandé.01 (FILEminimizer)L'équipe Garmin, on a le sourire hein David02 (FILEminimizer)Sergio et David qui nous quittera aprés 5 tours, en cause son mal de dos récurrent, il a du avoir les boules, il tenait tant à faire ces 10 tours.03 (FILEminimizer)Bien pratique de disposer des voitures sur le parcours avec toutes notre alimentation, dans la nuit aprés 5 tours nous piquerons un petit roupillon de 30 mn04 (FILEminimizer)Sergio qui pionce déjà, il a du se faire piquer par une mouche tsé tsé dans sa jeunesse.05 (FILEminimizer)Court moment de repos, au cours de la nuit nous avons eu une belle frayeur dans la vallée de Chaudefour un chevreuil a traversé devant nos vélos.

Au petit matin nous avons hâte de trouver un bar et une boulangerie, c'est le café qui nous a le plus manqué. Premier bar ouvert, le Buron de Chaudefour, le café nous a fait du bien mais  à 1,70€, ca fait un peu mal ils se mouchent pas du coude, de plus 150 mouches au métre au carré, à Chambon sur Lac le café est à 1,10 et servi avec le sourire contrairement au Buron.07 (FILEminimizer)Bribri nous rejoint au dernier tour pour avoir quelques souvenirs de la balade.08 (FILEminimizer)De trop nombreuses voitures sur la montée de la croix Morand, quelques unes nous frôlent, même une voiture de la gendarmerie et sans clignotants bien sur, et ces gens là sont sensés respecter mieux que nous le code de la route, Sergio trés en colére inspecte tout le parking de la croix Morand afin de retrouver un frôleur, heureusement il a disparu.09 (FILEminimizer)Une majorité a un bon comportement, ouf10 (FILEminimizer)Au 6 iéme tour, j'ai douté, grosse fatigue puis c'est revenu, il est bizarre de voir le temps des montées, j'ai parcouru plus vite la 10 que la 9.11 (FILEminimizer)La dernière12 (FILEminimizer)Montée de la Croix Morand13 (FILEminimizer)Ou sont les voitures?15 (FILEminimizer)

16 (FILEminimizer)

17 (FILEminimizer)19 iéme sommet18 (FILEminimizer)

Photo souvenir19 (FILEminimizer)Lac Chambon20 (FILEminimizer)

21 (FILEminimizer)

22 (FILEminimizer)

23 (FILEminimizer)

24 (FILEminimizer)Derniére montée, c'est fini enfin presque puisque il va nous manquer 300 m pour atteindre les 10 000.25 (FILEminimizer)Et voila le dernier26 (FILEminimizer)Même pas cuit, dans la descente on bifurque à droite monter le rocher de l'aigle, arrivés aux voitures il manque encore 250m.27 (FILEminimizer)Il nous faut remonter en direction de la croix Morand pour les 10 000.33 (FILEminimizer)Merde je créve pour la derniére montée28 (FILEminimizer)C'est reparti29 (FILEminimizer)Cette fois c'est fini et bien fini30 (FILEminimizer)10 tours, 390 km et 10 098m de dénivelé, ( pour David, c'est Sergio qui a rajouté out sur le papier) ha ha.31 (FILEminimizer)Des amis passent par hasard, enfin hasard pas tout à fait je pense, merci Claudie et Alain.32 (FILEminimizer)Terminé, bon moment de détente, merci à ma Bribri d'avoir préparé mes petits plats et boissons, merci également d'avoir suivi en parti le dernier tour.

Merci David de nous avoir donné l'idée de ce défi.

Pour voir le temps de nos montées ( parfois, et souvent Sergio m'attendait en haut, il a une forme incroyable)

STRAVA

390 km et 10098 de dénivelé

Article sur le journal, on fait les kékés veloblan

Vive la retraite

Partager cet article
Repost0
13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 08:40

J'ai pu réalisé mon défi envisagé cet hiver, pas facile avec cette météo, Sergio devait m'accompagner mais il bosse, dommage. Je pars à 1h45 avec mon vélo acier + la sacoche de selle avec ce qu'il faut pour passer ma journée sans faire trop d'arrêts, inconvénient, le vélo passe les 15 kg mais j'ai le temps.

DSC0510417° au départ, une belle nuit étoilée, mais à 1000m d'altitude et au lever du jour, le brouillard est là.DSC05105Une chance, il ne fait pas froid, peu après Espinchal dans un lieu dit un chien me course, le même que la semaine dernière qui s'est jeté sur moi, j'espére qu'il sera rentré le jour de l'épreuve.DSC05106Et voila, j'arrive dans le Cantal avec le soleilDSC05107Un concurrent, le vélo rail.DSC05108Quelle paix ici. Le CTM club organisateur sait choisir les beaux parcours.DSC05109Des routes à vélosDSC05110

DSC05111

DSC051123 gouttes sans conséquences, je profite de l'arc en ciel.DSC05113La première difficulté, le pas de Peyrol.DSC05114Ca monte tout doux, il faut en garder sous la pédaleDSC05115Bien sur, toujours en travaux au sommetDSC05116

DSC05117

DSC05118

DSC05119Vallée de MandaillesDSC05120Je rejoins la route des crêtes, montée à 10%DSC05121Aurillac à l'horizonDSC05122J'y suis mais voila il faut continuer, je couche pas là!DSC05123Dur de sortir d'Aurillac, une montée qui n'en finit plus, 4 voitures de gendarmerie me doublent, aucune ne met  le clignotant et la dernière m'a frôlé! bon comportement en guise d'exemple! DSC05124J'entends un bruit dans une descente, qu'ai je perdu? vite un coup d'oeil sur mes GPS, ouf ils sont là, demi tour, je retrouve mon éclairage arrière au sol avec une pile en moins, zut faut plus traîner pour rentrer avant la nuitDSC05125Tournemire, une belle grimpée se profile.DSC05126Superbe châteauDSC05127Vue d'en hautDSC05128Des copinesDSC05129

DSC05130St Projet de SalersDSC05131Une bonne douzaine de cols en toutDSC05132Vue sur le Puy MaryDSC05133Je m'octroie une courte pose dans un lieu bucolique DSC05134Je monte sur Labro, petite route mais ca monte fortDSC05135

DSC05136La sortie de Moussages pendant environ 1 kmDSC05137

DSC05138Enfin le Sancy après une grosse montée depuis Champs sur Tarentaine.DSC05139Château de MurolDSC05140Le foin parfume la campagne.DSC05142Après de nombreux talus ( y en a qui vont couiner dans 8 jours) enfin la descente sur l'agglo.

Content d'en finir, je ne vais pas dire que c'était facile mais j'ai eu les jambes, seulement souffert un peu des fesses et surtout des pieds, une première pour moi, peut être la chaleur. J'arrive à la maison il est 21h45, ouf, 20 h de vélo je vais bien dormir mais avant une bonne bière!

Un petit souci avec mon Garmin, à l'aller il a découpé mon parcours.

Source Garmin, aller départ de St Bo 175 km et 2841 m de dénivelé

Retour 204 km et 3572 de dénivelé.

Total 379 km et 6413 de dénivelé.

Un total de 16 000 calories que j'ai remplacé par 4 flans et 2 sandwichs+ 5 bidons.

Je remets ca le 22 et 23 juin mais cette fois arrêt à Aurillac pour la nuit et ce sera en mode cool, j'accompagne Marie Laure.

Vive la retraite

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 13:08

Second défi.

Bien sur comme à chaque CAC, je participerais à cette magnifique balade organisée par le CTM le 22 et 23 juin, mais en compagnie de Sergio et David nous souhaitons faire le parcours d'une traite ( aller et retour ) quelques temps auparavant soit environ 400 km et 5800 m de dénivelé.Clermont Aurillac 2013 (Large)

Clermont- Aurillac

Aurillac-Clermont 2013 (Large)

Aurillac- Clermonthttp://idata.over-blog.com/2/79/10/90/62-douze-cent/Puy-Mary--Large-.JPG

Le puy Mary

CAC (1)

Le CantalCACLe Sergio http://img.over-blog.com/600x337/2/79/10/90/100-La-Godivelle-1-08-2012/13.JPG

Le David

Vive la retraite

Partager cet article
Repost0
21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 12:54

C'est l'hiver, période des projets.

Premier défi et de taille, avec David et Sergio nous allons tenter 10 fois la Croix Morand 1401m et la Croix St Robert 1451m, un parcours de 37,7 km et 961m de dénivelé soit 377 km et 9610m, une onzième montée de la Croix Morand sera nécessaire pour arriver à 10 000m, j'ai de sérieux doutes quant à la réussite de ce projet, jamais fait aussi difficile.

A réaliser courant juillet ou août avec une bonne météo et un délai souhaité de 24h ou peut être plus avant de s'écrouler 

Départ prévu mercredi 14 août à 16h.

Si on boucle ce parcours, on pourra faire les kékés

On doit à David l'idée de ce défi, il a intérêt a le réussir.

Parcours

Croix Morand (Large)croix

http://img.over-blog.com/600x450/2/79/10/90/23-03-2011-Sancy/David-03.JPGCroix Morand  1401 mhttp://img.over-blog.com/600x450/2/79/10/90/23-03-2011-Sancy/David-17.JPGCroix St Robert 1451 m

A suivre.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 14:06

Nous sommes sur place dés 17h, le départ s'effectue chez un particulier, grosse chaleur. Nous arrivons devant un portail fermé, on attend, le proprio de l'autre coté de la barriere, on entre ou pas? ca fait bizarre l'accueil, bon on nous ouvre, je vois le gazon entouré de rubalise????? peut être a t il peur qu'on broute son gazon! Question, ou mettons nous nos sacs? ben, dans vos voitures, sympa! 01 (Large)

Le briefing, l'organisateur nous annonce qu'il y a 2 voitures d'assistance ( pourtant interdit dans le règlement) nous devons relever nos heures de passage à différends points du parcours avec prise de photos pour preuve, le passage à Severac le Château maxi est à 8h 28 le 25 juillet, on nous dit, si vous êtes en retard continuez, on verra après. Un petit casse croute avant de partir, on se retrouve tous dans un resto rapide de la banlieue.02 (Large)

Nous sommes 49, en 2 groupes et c'est parti, un peu vite a mon goût mais on suit, on verra bien.03 (Large)

04 (Large)

Premier contrôle effectué par l'organisateur au KM 93 et ça repart toujours trop vite, j'ai repéré un cyclo des Pays Bas avec un garmin 705 équipé d'une batterie supplémentaire, on ne va pas le lâcher (dommage la langue est une barrière, nous roulerons ensemble jusqu'à Mauriac) et finalement on arrivera a communiquer et même a bien rigoler, il était soucieux pour le passage du Pas de Peyrol, avec Sergio nous l'avons surnommé Pas de Peyrol!

La première nuit se passe bien. Au petit matin, arrêt pâtisserie. 05 (Large)

Un peu avant Mauriac

Passage à Mauriac a 11h, casse croûte. Du coté d'Aurillac le goudron fond

et dire que c'est soi-disant la ville la plus froide. 06 (Large)Proche du Falgoux

07 (Large)Ca fait du bien!08 (Large)Montée du Pas de Peyrol09 (Large)La vallée10 (Large)Dur, trés dur11 (Large)Second arrêt12 (Large)On distingue bien la saignée au fort pourcentage13 (Large)Murols, remplissage des bidons et repos quelques mn, nous avons doublé un cyclo de Florac dans la bosse avec une tendinite, on l'attend mais personne.Nous aurions aimé avoir des nouvelles du cyclo du Claux avec le phare de voiture!

Après des bosses a n'en plus finir, nous arrivons à Estaing, un bistrot ouvert, on fait une terrasse, on discute avec quelques locaux qui en sont a 4 ou 5 tournées de Ricard; Sergio pose sont vélo devant un magasin, le proprio arrive et lui dit qu'il va abîmer sa devanture, on a bien rigolé!

Quelques km plus loin, j'aperçois un champ de blé fraîchement coupé, la paille nous fera un bon lit, on s'allonge, malheureusement 1h plus tard, nous sommes réveillés par le froid, on file. 14 (Large)

C'est pas un 3 étoiles, le froid nous déloge tres vite

Après St Come sur Olt j'ai un grand coup de moins bien, ce sera la seule fois, nous arrivons a Severac à 3h08, on est largement dans les temps.

J'ai de plus en plus mal aux fesses malgré de bonnes couches de Cetavlon, dur dur.

A la façon de pédaler de certains, je ne suis pas le seul. 15 (Large)

A mon dernier passage, il n'y avait pas ce panneau, un col de plus dans la musette16 (Large)Les gorges du Tarn, le jour se léve17 (Large)Les gorges18 (Large)Nous arrivons à Meyrués

Un peu avant la descente sur les gorges du Tarn, le sommeil revient, courte halte au centre du village sur le gazon, arrêt a Meyrués, petit déjeuner, croissants + un chocolat délicieux et c'est reparti pour le Mont Aigoual, montée facile, peu de pourcentage. 20 (Large)

Sergio tout neuf22 (Large)Les panneaux de cols ont poussé par là23 (Large)J'ai oublié le nom de ce site magnifique, ca y est je sais, merci Régis, l'abime de Bramabiau24 (Large)Les Cevennes

Rencontre au sommet avec un couple de jeunes, on discute, il demande d'où on vient ? ou on va ?, la jeune fille est admirative, nous on fait les pimpins !! On en profite pour se faire photographier.26 (Large)

Merci a notre photographe et bises a votre charmante compagne

Dans la descente on croise un concurrent, tiens, il s'est trompé de versant, y a pas que nous qui faisons des erreurs.27 (Large)

Bien envie d'un petit séjour en Cévennes

Florac, une chaleur étouffante, on se restaure devant un demi, mon vélo posé contre une barrière, un abruti passe trop vite et tombe le vélo, cintre déréglé ainsi que la selle, j'ai eu peur pour le dérailleur électrique, ouf, pas trop de mal. 28 (Large)

On irait bien faire trempette29 (Large)La vue que nous n'aurions pas du voir

On monte sur le pont de Monvert, je sais que l'on doit se diriger sur la D20. Dans le village, je vois D20 je m'engage et nous voilà parti dans l'autre sens sans le savoir, ça monte, après quelques KM longue descente, nous nous retrouvons 8 km avant Florac, grosse déception et vu la chaleur vraiment aucune envie de remonter, nous empruntons la route principale direction Mende, une route montante qui n'en finit plus, on regrette presque, mais trop tard pour faire demi tour, nous allons nous taper 20 km supplémentaires et 300 m de dénivelé en plus! et perdre notre homologation.30 (Large)

Un autre col inconnu pour moi31 (Large)Bientôt l'hôtel

Arrêt à St Chély, il faut dormir dans un lit et surtout prendre une douche, ouf, un hôtel, une bonne chambre, une pizza et au lit, l'hôtelier nous a préparé le petit déjeuner a monter dans la chambre, levée prévue à 3h, on démarre a 3h30, descente sur Loubaresse mon village natal, je perds mon éclairage, Sergio évite la lampe de justesse, je me retourne, ouf, elle fonctionne encore, 2 petits colliers de fixation dans la sacoche, c'est réparé.

On monte Garabit, Sergio se plaint des genoux, il crie de douleur, je panique un peu, s'il doit abandonner, moi aussi. La douleur disparaît comme elle est venue, ouf.32 (Large)

La troisième nuit se termine

St Flour, descente sur Neussargues, il fait vraiment froid, on se réchauffe à la boulangerie d'Alllanche.

Col de la croix St Robert, nous sommes à 40 km de la maison ( les boules) surtout que nous savons que nous n'aurons pas l'homologation suite a notre erreur, mais on tient a finir, les jambes sont là.

Et puis la voiture est garée a Tours, elle ne va pas revenir toute seule.

Une terrasse à Giat, on se ravitaille a l'épicerie du coin. Aubusson, nous passons devant chez des cousins, pas d'arrêt ce serait trop long, enfin une belle vallée tranquille à l'ombre et pratiquement plus de bosses. 37 (Large)

Arrêt à Jarnage, terrasse, je crois que pour la première fois de ma vie je m'enfile 2 demis, Sergio boit des panachés ou du Perrier, heureusement que l'on ne fait pas des 1200 souvent, je deviendrais alcolo.

C'est la dernière nuit, nous empruntons des routes pourries ou l'herbe pousse au milieu, pas génial pour des pneus de 23. 38 (Large)

Notre dernier resto39 (Large)On roule en plaine, il fait nuit noire, Sergio me dit, "on vient de passer un col", je le traite de fou, demi tour, ben il a raison, mdr, une voiture approche tout doucement, peut être les gendarmes, c'est une dame partie à la recherche d'une pensionnaire de la maison de retraite proche!

Mon éclairage faiblit, arrêt sous un lampadaire pour changer les piles, on entend un volet s'ouvrir, Sergio me dit, attention on ne va pas tarder a voir la voiture de gendarmerie, bingo, elle passe au moment ou nous repartons.

Le ciel s'éclaire, zut, on va y prendre, et oui gros orage à St Gaultier, 2 h d'arrêt sous un abri bus, on somnole.

La fin approche, un habitué du site velotrainer.net avec qui j'échange de temps en temps et qui réside dans le coin doit venir à notre rencontre, il consulte le blog ou mon épouse indique mes heures de passages aux contrôles, il sait ou nous rencontrer. 40 (Large)

2 h a regarder tomber la pluie, une éclaircie, on file,

1 km plus loin des seaux d'eau, demi tour à bloc sous notre abri

Le voilà, "bonjour Mirabelle" il repart avec nous et nous offre le café en route, il a pris soin de se garer à coté de ma voiture, il sort une glacière contenant 2 cocas, 2 bouteilles de Vichy et une bouteille de Vouvray, c'est pas fini, on l'accompagne chez lui, ( inutile de se présenter à l'arrivée puisque nous n'existons plus) la douche nous attend ainsi qu'un bon repas préparé par son épouse Eglantine; bien sur la bouteille de Vouvray en guise d'apéro, et dire que quelques 2 h avant nous nous étions jamais rencontré.

Un bonjour au lecteur de mon blog qui est venu à l'arrivée nous féliciter, merci Patrick.

Bilan 1260 km, 15000 et des brouettes de dénivelé, une bonne nuit de sommeil et c'est bon, même pas mal aux jambes!

Mon erreur de parcours n'a pas permis l'homologation du brevet, malgré un bon supplément de km et de dénivelé, après une petite colère, on se dit, de toute façon le papier finira dans un classeur, donc rien a péter. Nous avons effectué une superbe balade et fait de belles rencontres enrichissantes. Parcourir plus  de 1200 bornes avec Sergio, que du bonheur, un sacré équipier, sans lui, pas de 1200! Merci Sergio, c'est la premiére fois en 62 ans que quelqu'un souhaite mon annif à l'heure de ma naissance soit 4 h du matin!

Perso, je finis beaucoup moins détruit que sur le PBP, sûrement du à notre courte nuit a l'hôtel.

Récit de Sergio

Les récits de participants

dc (Large)

 

Vive la retraite

Le Douze cents suite et fin
Partager cet article
Repost0