Patrice et Jean Paul ont tracé un nouveau 600, nous connaissons peu ces routes et décidons d'aller les parcourir en balade sur 3 jours, Agnès et Jean Paul en tandem, Patrice et bibi.
La météo devrait être bonne. 

Ciel bleu, youppiiiiiiiiiiiii, c'est parti pour 230 bornes.

Vichy, nous traversons le centre, une dame d'un certain âge descend d'une voiture, talons hauts et bien sapée, Patrice s'est retourné , à la fin de l'étape il m'en parlait encore.

Nous venons de quitter une route avec pas mal de circulation, ouf ca n'a pas duré, heureusement.

Montaiguët-en-Forez 

Marcigny, une petite faim, achat de sandwichs.

Patrice haut comme 3 pommes 

Ca fait du bien par ou ca passe.

Je suis en pays inconnu.

Des bosses jusqu'à 12%, les seuls moments ou je peux cirer Patrice.

J'en bave, sur le plat j'ai du mal à suivre la machine 

Le ciel s'obscurcit devant nous, on va bien passer au travers, mais non, une grosse pluie qui va durer presque une heure, ma première saucée de l'année.

D'un coup, éclaircie et soleil, nous sommes secs en 10 mn.

Patrice chasse sur un rond-point, il évite la chute mais pas la crevaison.
Nous pensons le tandem loin derrière et les voilà! On apprend qu'ils ont coupé un peu.

On répare vite fait, et à bloc pour arriver avant le tandem, nous sommes à 10 bornes de l'arrivée, et paf cette fois Patrice crève de l'avant.
Nous arrivons à l'hôtel et Jean Paul qui fait le kéké devant la porte, ca fait 10 mn que je vous attends  

Une pizzeria à coté de l'hôtel, après une attente un peu longue on dévore. 

Pré départ de la seconde étape. Chagny- Nevers, environ 170 km

Notre hôtel réservé par Patrice, il a déjà passé une nuit ici au cours d'une diagonale. A Nevers c'est Jean Paul qui se charge de la réservation, il dit on réservera en route.

Patrice fait sécher ses guenilles 

C'est pas la chaleur mais pas de pluie.

Du plat pour le départ.

Une longue bosse, on se fait doubler par des VAE bien organisés, 2 fourgons les suivent avec le ravito.

C'est la première fois que j'emprunte des voies vertes, un vrai plaisir de rouler dans un tunnel de végétation et surtout pas de bagnoles.

On décide de quitter le parcours ( pas vraiment défini) pour trouver de la bouffe, on file sur Autun à  7 km, un Kébab fera l'affaire, on se régale pour pas cher.

Une petite pause.

Chateau Chinon, la ville de Mitterrand, l'homme politique pour qui j'ai un très grand respect  et quoi qu'on en dise il a changé la vie des travailleurs.

Je ne connaissais pas du tout le Morvan, pas vu de col mais ca monte sans cesse.
Agnès se plaint des sacoches lourdes, en effet, on se demande ce que Jean Paul emmène, je pose la question, il dit heu 2 rayons et quelques trucs 

Jean Paul a passé de nombreux coup de fil à Nevers, hôtels complets, championnat du monde de superbike à Magny cours, ben voilà, pas envie de coucher dehors, pas équipé pour rouler la nuit, Jean Paul fait appel à son fils pour nous rapatrier, merci le fiston.

Chargement des vélos, un peu de mal à attacher, Jean Paul a oublié les clés pour déverrouiller les attaches  
Finalement le retour se fait sans encombres.
2 belles journées entre potes, j'ai apprécié, on ira faire un de ces 4 la journée manquante.

Vive la retraite

Sergio en vacances, une envie de Ventoux, c'est parti pour Vaison la Romaine dans un VVF super, pas déçu, prix correct et restauration au top. 
Nous arrivons en début d'aprem, on saute sur le vélo pour une balade de 88km, le lendemain ce sera le Ventoux, ensuite les Baronnies et en repartant un arrêt au Pont de la Beaume via le Gerbier de Jonc complètera nos vacances.
Pendant que la tempête souffle en Auvergne, pour une fois c'est calme au sud. 

Ventoux, nous voilà .

La forme baisse avec l'âge, pourrais je monter.

Un petit col que nous franchirons plusieurs fois.

T'as pas fini d'attendre 

On commence à voir des cyclistes.

Je tape la discute avec 2 cyclistes qui montent à peine plus vite que moi, on parle élections, ils votent Melenchon, impec! 

C'est fait, c'était la 26 iéme fois et je pense la dernière, pas facile 13 mn de plus que la dernière fois 2h04, en 2016 c'était 1h 51, du temps de ma jeunesse 1h38.

Tres content d'être en haut, peu de vent et pas froid, ouvert seulement depuis hier.

La descente était prévu par Malaucène, Sergio a vu des plaques de neige sur la route de plus c'est fermé, nous allons descendre par Sault. 

On croise un phénomène,  Christian Haettich le monstre du Ventoux comme dirait Grand Pierre, dans le dur la prochaine fois je penserais à lui.

Sur la place de Sault un camion Pizza, youppiiiii, vite engloutie  

Les gorges de la Nesque, en 2016 au cours du brevet de 300 à Nyons descente sous la grêle .

Pas de circulation, trop bien.

Un peu rincé à l'arrivée, une Grimbergen fait du bien, hein Sergio.
Demain le tour des Baronnies 

Vive la retraite

Sergio en vacances ( encore) il serait bien parti quelques jours, pourquoi pas, mon emploi du temps n'est pas trop chargé , on pensait aller dans les Alpes mais la météo n'est pas très engageante, ce sera l'Espagne, on réserve un hôtel la veille et c'est parti.

La vue en prenant notre petit dej 

Nous arrivons en début d'aprème, installation dans la piaule vite fait et on saute sur le vélo, temps gris.

On longe la côte et c'est pas plat.

Ca vaut le coup d'oeil.

Très peu de circulation, pas plus loin et largement mieux que le coin pourri du Lavandou  blindé de bagnoles.

Un demi à Tossa.

Le lendemain, le ciel s’éclaircit et la température monte.

On a repéré un petit troqué sympa, chez Mohsen, un bon Kebab, j'ai fait un tour dans les toilettes, super propre, vue sur les cuisines, nickel.  

Balade en bord de mer.

Troisième jour, 190 bornes de prévu, on a le temps, le petit dej pas avant 8h et super copieux, des pains au chocolat d'une taille encore jamais vu en France   On fait petit dej et repas de midi en même temps.
 

Un peu étonné du peu de circulation.

J'avais séjourné à Lloret de Mar en 2013, on y passe au retour de notre balade, un monde fou ici, de nombreux jeunes viennent faire la bringue, du bruit et des beuveries, nous sommes plus tranquille à San Feliu.

Je reconnais l’hôtel. 

Un petit demi sur la plage de Tossa.

Plus qu'à attendre le repas du soir, un buffet très chargé en bouffe, faudrait pas rester un mois, risque de doubler de volume  . Des plats délicieux et des desserts!!!! 

Notre hôtel est situé sur une route sans issue, aucun bruit.

Jour 4, c'est le dernier, j'ai trouvé ces parcours sur le net, pas déçu.

Un dernier Kébab 

On se tape l'apéro, Sergio en boit rarement aussi effet immédiat, j'ai failli le ramener à table.

Séjour court mais suffisant, hôtel qualité prix vraiment rien a redire, propreté impeccable, je serais tenter de dire mieux qu'en France, personnel très poli et efficace. En ville le piéton est roi, à l'approche d'un passage protégé les voitures stop, pas comme en France, mais sur la route les Espagnoles conduisent comme les Français, on en a vu un arrivé face à nous en pleine gauche ( c'était peut être un Français )
A l'aller on descend sur Millau, pas envie de payer le passage sur la passerelle  , arrêt café dans un bar, le patron vient serrer la main, c'est un cycliste, son frère est journaliste au magazine Le Cycle, discussion  sympa. Retour idem.

Vive la retraite

Je m'invite au BRM 300 de Nyons, c'est Nicolas qui gère, un adepte du vélo couché et un bon, magnifique 300 dans une superbe région, Nicolas connait les routes par coeur, il a fait le bon choix, un bon dénivelé sans trop de fortes pentes et surtout sans circulation ( pas le cas partout)

Nicolas a prévu un petit resto la vielle afin de faire connaissance, faut dire qu'il y avait du beau monde, Allemands, Américain, Canadien, Belge, Anglais et même un cantalou 

Ca pialle, Alain de Lyon est venu aider Nicolas à l'organisation.

Départ 7h, je signale un arc en ciel, Nicolas me rassure, éventuellement on risque 3 gouttes en fin d’après midi! Je prends quand même le kway, l'avenir me dira que j'ai bien fait.

Jamais vu un brevet si bien organisé, un vrai buffet au départ, servi pas de belles dames souriantes.

C'est parti, nous sommes une bonne trentaine, ca va vite, je lâche dans la première pente, mon expérience me dit que j'en rattraperais surement.

Un beau paysage, je m'arrête pour les photos.

Et d'un! contrôle avec une question.

Je regrette presque de ne pas le faire en couché, je suivrais longtemps ce cyclo que je passais dans les bosses, il me doublait comme une fusée sur le plat ou en descente.

Pas les mêmes cultures qu'en Auvergne 

Un col a mon nom 

Je remarque un cyclo moustachu qui roule a mon allure, on discute sans plus mais son visage me dit quelque chose, ce n'est que plus loin qu'il dit lire mon blog, ca y est c'est Jean Pierre, on ne s'est jamais rencontré mais on se met toujours un petit mot par blog interposé, et la discussion redouble, il s’inquiète, batterie du GPS quasi vide, achète un 1030, je finis mon brevet avec encore 55% de batterie, le top, et j'ai eu des craintes sous l'orage, c'est bon il prend pas l'eau. Jean Pierre ne finira pas le brevet, il a cassé une pédale à Sault, dommage.

Le nom de ce village m'a plu.

C'est parti dans la montagne de Lure, une bosse de 25 km et je prends plaisir a en doubler quelques uns, j'aperçois la seule dame engagée, chapeau! Son mari un solide tape la causette avec moi puis redescend voir son épouse.

J'étais passé là y a quelques années du temps ou je roulais encore en club.

La montagne de Lure

Mieux qu'au resto

Nicolas est venu avec sa voiture pour le ravito, saucisson, fromage, coca sirop, vraiment de quoi caler un petit creux, merci Nico

Photo de Nico

Le ciel devient menaçant, on me dit c'est rien!

Encore quelques résidus neigeux

Contrôle à Sault, quelques km avant je prends des gouttes mais rien de méchant, à Sault il pleut à seaux, je mets le kway, je vais descendre les gorges de la Nesque sous des trombes d'eau, je voulais faire des photos, loupé, a part celle ci. Je me serais bien arrêté un moment mais je tiens a rentrer avant la nuit.

Derniers seaux d'eau à Flassan, les motards aux abris au moins ils me font pas chier 

En 2 mn je retrouve le soleil, séance de déshabillage.

La nuit arrive, je pédale fort et j'ai de bonnes jambes, on dirait que je viens de partir

Les dentelles de Montmirail, j'ouvre ma sacoche, mince j'ai oublié de manger, a part un mini sandwich ( il m'en reste 3) et le ravito, tant pis je vais tout ramener.

Séguret, je me souviens avoir passé 8 jours ici avec le club de la BdeF ( ca coûtait pas cher )

J'arrive, ouf, mon feu arrière n'a pas aimé la pluie, je le rallumais toutes les 3 mn, accueil super, je bronze par les flashs.
Un brevet comme il doit en exister peu, buffet au départ, ravito à mi parcours et repas à l'arrivée, pâtes à volonté, saucisson, fromage, vin, bière, coca, pour la somme de 5€, j'en connais qui ferait bien de prendre de la graine. Comme m'a dit Nico, je ne suis pas là pour faire du bénéfice mais quand il aura fait ses comptes, ca risque de lui faire drôle.
Il a même était récupéré un cyclo à Sault qui avait cassé une pédale.
Sincères remerciements Nicolas ainsi qu'à toute ton équipe, notamment a Nathalie super souriante qui nous a fait des gâteaux à la crème de marron, mon palais s'en souvient.
PS: Nicolas m'a même trouvé une chambre chez un de ses copains, j'avais prévu de dormir dans ma voiture.

Même pas entamé.

On a même fait la une du journal local 

Vive la retraite

Au cours d'une balade au printemps avec mes potes Alain et Monmarcel on décide d'un séjour a Fréjus visiter le salon du Roc d'Azur, pourquoi pas, depuis quelques années nous avions envie de voir ce salon, nous louons un mobil home et c'est parti. Départ 6h avec nos vélos, nous comptons bien faire au moins 3 sorties.
Arrivé vers 13h jeudi, on bouffe un bout et on file pédaler. 27° au GPS, génial, le parcours le sera moins à l'approche de la côte.

Mobil Home tout confort, 3 chambres, impec.

4 jours sous le soleil.

Mes guerriers tout frais. ( ca durera pas.)

J'ai piqué les parcours à Sergio venu en stage au printemps.

Mes gaziers ont soif. Les fontaines sont rares, profitons en.

On traverse Fréjus, c'est le gros bordel, les pistes sont fermées et réservées aux vététistes, on en mène pas large au milieu des bagnoles qui nous font pas de cadeau.

Monmarcel fait le kéké hi hi, il observe les raies hi hi.

Enfin moins de circulation, ca va pas durer.

Et les gars c'est bon, c'est pas le Galibier, c'est des cols de tapettes ha ha

On rentre, on se tape un apéro ( même 2 ou 3, en tout cas la bouteille d'Avéze n'a pas fait long feu, le prochaine coup on en prend 2 ha ha), ensuite Alain qui a pas mal bourlingué avec son camion connait un routier pas loin, on s'y rend à pied, il file au comptoir payer, je me dis il est con il paie avant qu'on bouffe? ha ha ben y parait que c'est comme ça chez les routiers, ils sont tellement filous qu'ils se barrent sans payer ha ha, donc on paie avant.

Vendredi j'ai fait un parcours du coté du lac de Sainte Croix, adieu ces saloperies de bagnoles.
Ce sera notre plus beau parcours pas mal cabossé. Monmarcel nous fait un caprice sur le coup de midi, il a faim ha ha, pas nous.

Magnifique, je ne reviendrais plus jamais sur la côte mais ici je veux bien.

Moustiers, Monmarcel a toujours faim et pas nous ha ha.

Et voilà, il est content nous trouvons une station service avec épicerie, il est sauvé et il nous emmerdera plus ha ha.

Retour a Ampus ou nous avons garé la voiture, problème on ne la trouve plus, on tournicote, enfin on la voit, on balance les vélos dedans et on se dirige sur le bar tout proche, un énergumène derrière la vitrine nous fait signe que c'est fermé, p'tain ils ont envie de bosser dans le coin.

En fait après avoir réfléchi 2 mn, on va acheter ce qu'il faut pour bouffer, nous sommes aussi bien ici, Marcel excellent cuistot est désigné a la cuisine ( nous ferons la vaisselle) 

On se régale.

Samedi repos, nous allons au salon, belle pagaille pour trouver a se garer.

Alain adore le matos, il est a son affaire.

Il étudie.

Là, plus question de matos, encore plus intéressant hein Alain ha ha.

Encore 2 qui font les kékés.

Nous allons arpenter les allées pendant 6h, plus dur que de pédaler.

Arrêt a un stand, normal une belle jeune fille nous accoste, Marcel dit que nous venons de Clermont Fd, plus précisément de la Limagne, la jeune fille nous dit j'habite la côte mais je suis de Chappes, vouahhh nous habitons tous les 3 à 3 km de Chappes, du coup Monmarcel a acheter un maillot qui va bien avec son nouveau vélo. Rencontre très sympathique.

Monmarcel baratine, c'est bon tu vois bien que t'es trop vieux ha ha.

Très déçu du stand Ekoi, ca ressemblait plus à une déchetterie qu'à des vétements de cyclistes.

Du beau matos, c'est la marque préféré de Sergio, ( la marque des vieux )je lui envoie la photo il me répond achète, ha ha OK mais on a pas pu le rentrer dans la voiture, dommage.

Une autre soirée se termine.

Salon transformé en garage à vélo.

On est pas mal, le train passe à 50m, l'autoroute à 100m et samedi soir un mariage juste en dessous du mobil home ha ha, la musique pas terrible cétait lu lu lu lu lu lu lu lu lu lu lu le grand calme quoi, ben c'est le sud, du coup Monmarcel a couché avec les vélos ha ha.

Vidauban, accès difficile, on est tombé sur une déchetterie, même ici ils font ca. Un petit café nous requinque.

C'est Monmarcel qui a préparé le parcours, on ne va pas être déçu, on prend des routes forestières interdites et pleines de trous, on se croirait à Verdun et Monmarcel est content ha ha.

Les chasseurs foisonnent par ici, un tir toutes les secondes, on croirait un camp d'entrainement de Daech, y a interet a baisser la tête.

Le paysage est pas mal et vu notre vitesse on a largement le temps de faire des photos ha ha.

Rencontre avec un cyclo Canadien, on tape la discute un bon quart d'heure, moment sympa.

Arrêt devant ce panneau qui m’inquiète, après explication par Monmarcel qui n'a peur de rien on monte, je rigole passage à 16 % ha ha

Nous avons passé un excellent séjour, super entente, bien rigolé ( c'est vrai que sans nos femmes on se marre mieux ha ha ).  

Nous laissons Monmarcel qui poursuit son séjour, sa chérie arrive lui tenir compagnie.

Vive la retraite